Dans ce film documentaire, Frederick Wiseman filme les réunions des différentes communautés qui habitent le quartier de Jackson Heights à New York : associations d'homosexuels, communautés juive, sud-américaine, transgenre, musulmane… Le film montre aussi des petits commerçants qui essayent de s'organiser contre la gentrification du quartier liée à la mise en place éventuelle d'un plan BID (Business Improvement Districts ).
En 1960 a lieu le dernier Grand Prix de Cuba et depuis toute compétition automobile est interdite par le régime. Cependant, les amateurs continuent de disputer des courses nocturnes ou sur des routes peu fréquentées au volant de leurs ancêtres customisés et qui sont parfois de véritables dragsters. Belles américaines des années 1950, Moskvitch, Lada et même une Porsche s'affrontent deux par deux sur des tronçons de routes longs de quelques centaines de mètres, bravant la police.
Apparu pour la première fois à Ann Arbor (Michigan) en pleine révolution contre-culturelle, le style de rock'n'roll puissant et agressif des Stooges a fait l’effet d’une bombe dans le paysage musical de la fin des années 60. Soufflant le public avec un mélange de rock, de blues, de R&B et de free jazz, le groupe - au sein duquel débute Iggy Pop - posa les fondations de ce que l’on appellera plus tard le punk et le rock alternatif. GIMME DANGER retrace l’épopée des Stooges et présente le contexte dans lequel l'un des plus grands groupes de rock de tous les temps a émergé musicalement, culturellement, politiquement et historiquement. Jim Jarmusch retrace leurs aventures et leurs mésaventures en montrant leurs inspirations et les motivations de leurs premiers défis commerciaux, jusqu’à leur arrivée au Panthéon du rock.
Le film est inspiré par l'histoire vraie d'un jeune Américain de quatorze ans qui se suicida à la suite d'une séquence dramatique de graves actes d’intimidation à l’école et de la cyber-intimidation à laquelle il est soumis sur les réseaux sociaux. Cette histoire est liée à celle d'autres adolescentes gays, lesbiennes et trans, victimes d'agressions homophobes, tués ou induits à se suicider dans différentes parties du monde. Le 17 mai 2071, soixante ans après la mort du jeune protagoniste lors de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, un groupe d'artistes se trouve uni dans une performance commémorative qui va traverser toute la journée.
Seul sur scène dans un théâtre de l'Ohio, devant un public acquis à Donald Trump, Michael Moore aborde, avec sa verve habituelle, tous les grands thèmes de la campagne électorale américaine. Ce show politico-satirique apporte un éclairage inédit sur des élections plutôt atypiques.
'The Sound of Belgium' explore l'histoire riche mais incalculable de la musique électronique belge. Depuis les grandes salles de danse avec les orgues Decap jusqu'à l'âge d'or du 'Popcorn'; De la sombre et froide 'Electronic Body Music' et la 'New Beat' vers la 'House' belge et la Techno. Une chronique alternative de musique populaire unique, 'The Sound of Belgium' va à la recherche de l'esprit d'une nation et le peuple qui a dansé pour elle.
En juin 2011, une fuite révèle que le groupe PSA prévoit une diminution de la production en 2012, l'annonce d'un plan social en 2013 et la fermeture de l'usine d'Aulnay en 2014. La CGT décide de publier le document. La direction affirme qu'il s'agit là d'un projet caduc. Les militants s'efforcent de convaincre les ouvriers que la menace est bien réelle. La lutte commence. Les syndicalistes expérimentés, plutôt que d'imposer leurs décisions, décident de se mettre en retrait : chaque salarié, qu'il soit syndiqué ou non, a le droit de proposer, d'être écouté. Il peut voter, selon le principe « un ouvrier, une voix ».
Jean-Paul Belmondo demeure depuis cinquante ans, un des acteurs français préférés du public. Depuis ses débuts éclatants dans "À bout de souffle" (1959) de Jean-Luc Godard révélant une personnalité atypique, jusqu’à ses grands succès populaires des années 70 et 80, Belmondo n’a cessé de se remettre en question. Dévorant la vie à pleins poumons grâce à un dynamisme hors-pair, cet homme lucide et avisé a géré sa carrière de producteur-comédien par des choix qui lui permirent d’alterner harmonieusement les genres, passant aisément de l’univers de Godard à celui de Verneuil, de Truffaut à Jean Becker, de Resnais à Lautner, de Malle à Philippe de Broca... Réfractaire à l’autosatisfaction et aux honneurs de pacotille, Jean-Paul Belmondo n’a jamais accepté qu’un film analyse sa carrière, visite sa famille et cerne la personnalité réelle de l’homme. "Belmondo, itinéraire...", s’annonce comme un docu-événement car pour la première fois, Jean-Paul Belmondo cautionne et s’implique dans l’écriture et la réalisation du "film de sa carrière". Il s’agit d’un long-métrage de 90 minutes non chronologique, dans lequel il accepte de nous livrer des scènes de sa vie quotidienne, preuve éclatante d’un homme vivant.