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Quand Harry rencontre Sally… est un film américain de genre Drame réalisé par Rob Reiner sorti en France le 15 novembre 1989 avec Billy Crystal

Quand Harry rencontre Sally… (1989)

When Harry Met Sally

Quand Harry rencontre Sally…
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Citations

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Sally : Si je te raconte ma vie, ça sera fini quand on sera encore à Chicago. Il s'est pas passé grand-chose dans ma vie. C'est pour ça que je vais à New York.
Harry : Pour qu'il se passe plein de trucs ?
Sally : Oui.
Harry : Du genre ?
Sally : Je vais faire une école de journalisme et devenir grand reporter.
Harry : Comme ça tu écriras ce qui arrive aux autres dans tes papiers ?

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Harry : Quand je m'offre un bouquin, je lis toujours la dernière page d'abord. Comme ça, si je crève avant de l'avoir fini, je connais la fin. Et ça, ma vieille, c'est être sombre.
Sally : Ça veut pas dire que t'es profond. Et puis moi, oui, oui, moi je suis heureuse, fondamentalement.
Harry : Moi aussi.
Sally : Et j'en rougis pas. Je vois pas où est le mal.
Harry : Tu peux pas, t'es trop prise par le bonheur. Tu penses à la mort, toi ?
Sally : Oui.
Harry : Tu parles. Un vague zéphyr qui filtre dans l'embrasure de ton esprit. Moi, j'y pense des heures, j'y pense des jours.
Sally : Et tu crois que ça fait de toi un type meilleur ?
Harry : Quand la merde arrivera, moi j'y serai préparé et toi non. C'est tout ce que je veux dire.
Sally : Et en attendant qu'elle vienne, tu vas gâcher ta vie à poireauter.

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Harry : Tu sais, bien sûr, qu'on ne pourra pas être amis ?
Sally : Et pourquoi pas ?
Harry : Bon alors, je vais te dire un truc. Et je te jure que ce n'est pas de la drague, sous aucune forme. Entre hommes et femmes, il ne peut pas y avoir d'amitié parce que le sexe fait toujours barrage.

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Harry : En plus, on en arrive à un certain ras-le-bol. On en a assez à la longue de tout ce cirque.
Sally : Mais de quel cirque ?
Harry : Tout le cinoche de la vie de garçon. On branche une fille, ensuite déjeuner test, on décide que ça vaut le coup d'aller plus loin, d'où dîner. On sort en boîte, petite lambada BCBG. On monte chez la belle, on fait l'amour, et à peine terminé, tu ne sais pas à quoi on pense ? Combien de temps va-t-il falloir que je la garde dans mes bras avant de me lever et de rentrer ? Trente secondes, ça suffit ?
Sally : C'est ça que vous avez dans la tête ? C'est la vérité ?
Harry : Ouais, on pense tous à ça. Toi, il faut te câliner combien de temps après l'amour ? Toute la nuit, non ? C'est ça le problème, ça se balade entre trente secondes et toute la nuit, ça c'est votre problème.

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Jess : Mais un mariage ne casse pas simplement à cause d'une infidélité. Ce n'est que le symptôme d'un malaise beaucoup plus profond.
Harry : Tu crois ? Et ben, ce symptôme là, il baise ma femme.

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Harry : Il y a deux races de femmes : grand train de vie et petit train de vie.
Sally : Et Ingrid Bergman, c'est petit train ?
Harry : C'est une P. T., oui. Petit train.
Sally : Je suis quoi moi ?
Harry : T'es de la pire race. Grand train bien sûr, mais tu crois que tu es petit train.
Sally : En voilà une idée !
Harry : Tu ne te reconnais pas : « Garçon, je prendrais une crudité mais pas la vinaigrette habituelle. Je veux du vinaigre balsamique et de l'huile mais à part. Ensuite, saumon sauce moutarde du chef mais vous mettez la sauce à part. » À part, c'est vraiment capital pour toi.
Sally : Tant qu'à faire, que ce soit à mon goût.
Harry : Je sais, ça s'appelle grand train.

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Jess : Je comprends pas ce genre de rapport.
Harry : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Jess : T'aimes bien être avec elle ?
Harry : Ouais.
Jess : Tu la trouves attirante ?
Harry : Ouais.
Jess : Et tu couches pas avec elle ?
Harry : Non.
Jess : Alors, t'as peur de te laisser aller à être heureux.
Harry : Tu devrais plutôt me féliciter, ce n'est pas rien pour moi. Je n'ai jamais eu de rapports avec une femme sans que ça finisse au lit. Je prends de la maturité.
Petit garçon : Vous avez fini ?
Harry : Dis-donc toi, j'ai encore plein de pièces et j'étais là le premier.
Petit garçon : Pas vrai.
Harry : Si, c'est vrai.
Petit garçon : Pas vrai.
Harry : Si, c'est vrai.
Petit garçon : Grand con.
Harry : Petit con. Où j'en étais ?
Jess : La maturité.

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Sally : Tu es un affront ambulant à toutes les femmes et je suis une femme.
Harry : Je dis pas que je pavoise mais j'ai enregistré aucune plainte.
Sally : Bien sûr, à la vitesse où tu disparais.
Harry : Je crois que les filles prennent leur pied.
Sally : Qu'est-ce que t'en sais ?
Harry : Comment ça qu'est-ce que j'en sais ? Je le sais.
Sally : Parce qu'elles...
Harry : Oui, parce qu'elles...
Sally : Comment tu sais que vraiment elles...
Harry : Qu'est-ce que tu racontes là ? Elles feindraient l'orgasme ?
Sally : C'est possible.
Harry : Tu rigoles.
Sally : Pourquoi ? Presque toutes les femmes font semblant de temps en temps.
Harry : En tout cas, jamais avec moi.
Sally : Qu'est-ce que t'en sais ?
Harry : Parce que je le sais.
Sally : C'est vrai, c'est vrai, j'oubliais. T'es un mec.
Harry : Ça veut dire quoi ? On peut savoir ?
Sally : Rien. Seulement, tous les mecs pensent « jamais avec moi » et toutes les femmes font semblant de temps en temps, alors c'est évident.
Harry : Et tu crois que je ne le verrais pas ? Laisse-moi rigoler.
(Sally feint longuement l'orgasme en plein milieu du restaurant où ils sont)
Cliente âgée (au serveur) : Donnez-moi la même chose qu'elle.

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Sally : Et en plus je vais avoir quarante ans.
Harry : Quand ?
Sally : Un jour.
Harry : Dans huit ans.
Sally : Mais on y est déjà. Ils sont là, je suis au pied du mur, dans le cul-de-sac. Pour vous les hommes, c'est pas pareil. Charlie Chaplin a été père pour la dernière fois à soixante-treize ans.
Harry : Oui, mais il ne pouvait plus porter son môme.

Facebook Partager la citation sur facebook Harry : Tu vois, d'habitude, quand tu couches avec une fille, elle te raconte toujours sa vie, et toi tu lui racontes la tienne. Mais, Sally et moi, on s'était déjà raconté notre vie alors, une fois au pieu, on savait plus quoi faire. Je ne sais pas, peut-être que quand on se connait depuis un certain temps, il est trop tard pour coucher.

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Sally : Je sais que c'est le réveillon, et je sais aussi que tu te sens seul mais de là à ce que tu débarques, que tu me dises que tu m'aimes, emballé c'est pesé, y a des kilomètres. Ça ne fonctionne pas comme ça.
Harry : Bon, alors comment ?
Sally : Je ne sais pas, mais en tout cas pas comme ça.
Harry : Peut être comme ça. J'adore que tu aies le nez qui coule quand il fait 22°C. J'adore que tu mettes une heure et demie pour commander un sandwich. J'adore la petite ride que tu as là quand tu me regardes comme si j'étais un dingue. J'adore qu'après avoir passé la journée avec toi, j'ai les vêtements tout parfumés par ton odeur. Et j'adore que tu sois la dernière personne avec qui j'ai envie de parler avant de me mettre au lit. Et ce n'est pas parce que je suis seul et que c'est la Saint-Sylvestre. Si je suis là, moi ce soir, c'est parce que quand on se rend compte qu'on veut passer le reste de ses jours avec une femme, faut pas traîner les pieds, il faut se lancer aussi tôt que possible.
Sally : Tu vois, ça c'est toi tout craché, Harry. Tu jettes ce genre de choses et après c'est impossible pour moi de te détester. Et Dieu sait pourtant si je te déteste. Vraiment, je te déteste. Je te déteste. [Ils s'embrassent]