Recherchez un film ou une personnalité :
FacebookConnexionInscription
Stanley Kubrick est un Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Directeur de la Photographie, Monteur, Sound, Membre des effets visuels et Cinématographie Américain né le 26 juillet 1928 à Bronx (Etats-Unis)

Stanley Kubrick

Stanley Kubrick
Si vous aimez cette personne, faites-le savoir !
Nom de naissance Stanley Kubrick
Nationalité Etats-Unis
Naissance 26 juillet 1928 à Bronx (Etats-Unis)
Mort 7 mars 1999 (à 70 ans) à Hertfordshire (Royaume-uni)
Fondateur de Hawk Films

Stanley Kubrick [ˈstænli ˈkuːbrɪk] est un réalisateur, photographe, scénariste et producteur américain né le 26 juillet 1928 à Manhattan (New York), et mort le 7 mars 1999 dans son manoir de Childwickbury, entre St Albans et Harpenden (Hertfordshire, nord de Londres).

Après des débuts dans la photographie, Kubrick, autodidacte, sera également son propre directeur de la photographie, producteur, scénariste ou encore monteur. Ses treize longs métrages en quarante-six ans de carrière l'imposent comme l'un des cinéastes majeurs du XX siècle. Quatre de ses films sont classés dans le Top 100 de l'American Film Institute.

Biographie

Jeunesse et parenté
Stanley Kubrick est issu d'une famille juive originaire d'Europe centrale habitant dans le quartier du Bronx. Il est le fils de Sadie Gertrude Perveler (1903-1985) et de Jacob Leonard Kubrick (1901-1985). Son père, né aux États-Unis d'une mère roumaine et d'un père austro-hongrois, était cardiologue, pianiste et photographe amateur. Il apprend à son fils Stanley âgé de douze ans à jouer aux échecs, cette passion suivra Stanley Kubrick toute sa vie. Sa mère Gertrude, née Perveler, chanteuse et danseuse, lui a donné le goût des livres et de la lecture. Il a une sœur cadette, Barbara, née le 21 mai 1934.

De 1940 à 1945, Kubrick ne trouve aucun intérêt à l'école. Mise à part la physique, rien ne l'intéresse, et il n'arrive pas à obtenir une moyenne suffisante pour s'inscrire à l'université. D'autant plus que la guerre terminée, nombre de soldats revenant du front tentent d'y entrer, mais les inscriptions sont limitées.

En 1947, à l'âge de 18 ans, il se marie avec Toba Metz, une camarade de classe du lycée (la William Howard Taft High School ). Ils s'installent dans Greenwich Village deux ans plus tard et divorceront en 1951.


Débuts dans la photographie

Pour son treizième anniversaire, son père lui offre son premier appareil photo. Cette nouvelle activité le passionne et lui fait oublier sa passion de jeunesse, le jazz, et son rêve de devenir batteur de jazz professionnel. Il prend de nombreuses photos et les développe avec un ami dans la chambre noire familiale. Il devient le photographe officiel de son collège et a pour idole le reporter-photographe Weegee.

En avril 1945, à l'âge de 16 ans, il réussit à vendre au magazine illustré Look une photographie d'un vendeur de journaux en larmes après la mort de Franklin D. Roosevelt, qu'il a prise alors qu'il se rendait au lycée. La rédactrice en chef l'engage comme photographe indépendant, « par pitié » dira-t-il plus tard. Stanley Kubrick y travaille durant quatre ans et y apprend les ficelles du métier, la composition d'une image, les éclairages, l'usage des extérieurs et l'art de saisir le mouvement. Plutôt perfectionniste, il lui arrive de prendre plusieurs centaines de clichés pour réaliser une seule photo. Grand amateur de boxe, son premier « photos-récit » intitulé Prizefighter (Le Professionnel) raconte une journée de la vie du boxeur Walter Cartier. C'est ce photo-récit qui sera à l'origine de son premier film : Day of the Fight.


Un destin de réalisateur
Pendant ses premières années de photographe de magazine, Kubrick fréquente assidûment les salles de cinéma, notamment les séances au Mom'Art (Museum of Modern Art). Ses goûts sont éclectiques, avec une préférence, comme il le dit en 1963 dans la revue Cinéma, pour le cinéma d'auteur européen comme Ingmar Bergman, Michelangelo Antonioni, Federico Fellini. Les films de Max Ophüls comme Le Plaisir ou Madame de... — mouvement complexe et sans heurt de la caméra, travelling — influencent le jeune Stanley Kubrick.

En 1950, l'autodidacte Stanley Kubrick, âgé de 22 ans, se décide à sauter le pas et se lance dans le cinéma. Pour lui, sa meilleure formation, ce sont les longues séances cinématographiques qu'il s'impose, des meilleurs films au pire des navets. « Je ne peux pas faire pire » se dit-il.


Courts métrages et série TV
Dans ses premiers films, Kubrick fait tout lui-même : il est à la fois scénariste, cadreur, ingénieur du son, monteur et réalisateur.

Entre 1950 et 1951, Kubrick réalise deux documentaires, consacrés l'un à un boxeur, l'autre à un missionnaire. Il reprend l'idée de son photos-récit Prizefighter et réalise avec Alexander Singer, un camarade de classe, le court métrage Day of the Fight — une journée de la vie du boxeur Walter Cartier —, filmé comme un reportage. Autofinancé avec un budget de 3 900 $, le documentaire est vendu à RKO Pictures avec seulement 100 $ de bénéfice. Pour Flying Padre, Stanley Kubrick reprend la même idée et suit durant deux jours Fred Stadtmueller, un missionnaire catholique. D'une durée de 9 minutes, ce film est en partie financé et distribué par RKO.

Les deux documentaires sont des succès mineurs, mais Kubrick se fait remarquer par le brillant de sa photographie. Lui-même dira : « Même si mes deux premiers films étaient mauvais, ils étaient bien photographiés. »

En 1952, à la demande de Richard de Rochemont, futur producteur de son premier film Fear and Desire, Kubrick est réalisateur d'une deuxième équipe sur une séquence d'un omnibus consacré à Abraham Lincoln. Par la suite, il réalise plusieurs épisodes, toujours en qualité d'assistant réalisateur. C'est en 1953 qu'il réalise son premier documentaire en couleurs, The Seafarers. Dans ce film promotionnel sur la marine marchande, on retrouve les travellings à la Max Ophüls.


Premiers longs métrages

Pour réaliser son premier long métrage Fear and Desire, Kubrick emprunte à sa famille 9 000 $. Il persuade un ami poète de lui écrire un scénario original : l'histoire d'un groupe de soldats chargés d'éliminer une troupe ennemie dans une guerre fictive ; à la fin du film, les soldats voient leurs propres visages dans ceux de leurs ennemis. Le réalisateur tourne son film en 35 mm noir et blanc près de Los Angeles. Une nouvelle fois, il fait tout. Il décide de ne pas enregistrer le son avec les images et son erreur lui coûte 30 000 $ de post-synchronisation. Malgré tout, il est fier d'avoir réussi à terminer son film. Plus tard, il qualifiera son film de « tentative inepte et prétentieuse » et décidera de le retirer des circuits de distribution et d'en interdire toute projection.

Encouragé par une critique honorable, Stanley Kubrick quitte définitivement le magazine Look bien que le film soit un échec commercial. C'est lors du tournage du film qu'il rencontre sa future femme, Ruth Sobotka.

En 1954, Le Baiser du tueur (Killer's Kiss), son second long-métrage, film très court tourné dans les rues de New York, raconte l'histoire d'un boxeur minable obligé de fuir la mafia. L’histoire manque d'originalité — c'est le seul scénario original écrit par Kubrick — mais ce film démontre son talent à jouer avec l'ombre et la lumière et confirme sa maîtrise technique dans la scène de règlement de comptes dans un entrepôt de mannequins.

Sa réalisation est récompensée par un Léopard d'or au Festival international du film de Locarno.


Les débuts de la collaboration avec James Harris

Le Baiser du tueur attire l'attention de James B. Harris, producteur indépendant qui a de bonnes relations avec les majors de Hollywood. C'est Alexander Singer, qui a connu Harris quelques années auparavant, qui fait se rencontrer les deux hommes. Cette rencontre est décisive, et ensemble ils fondent la Harris-Kubrick Pictures alors qu'ils ne sont tous les deux âgés que de 26 ans.

Deux ans plus tard, en 1956, naît de leur association le troisième film de Kubrick, L'Ultime Razzia (The Killing), le premier grand film avec un budget de 320 000 $ financé en partie par Harris et les United Artists. Pour la première fois le réalisateur dispose d'acteurs professionnels et d'une équipe technique complète. Encore une fois, l’histoire n'a rien d'exceptionnel : un tireur embusqué doit abattre le cheval de tête dans une course hippique pour créer une diversion et ainsi faciliter le braquage de la caisse des paris. Un film noir de braquage comme il en existe beaucoup à cette époque, mais Stanley Kubrick fragmente l'histoire que seule la voix off très influencée par Citizen Kane d'Orson Welles permet de reconstituer. Plus d'une décennie plus tard, la critique Pauline Kael considérait que L'Ultime Razzia avait lancé la carrière de Kubrick. Elle ne s'était pas trompée. Leurs chemins vont souvent se croiser par la suite car elle va détester tous ses films : « une froide et distante atmosphère, des films qui n'ont pas d'âme. »

Au cours du tournage, Kubrick affirme son autorité : alors que le directeur de la photographie, Lucien Ballard, change l’objectif que Kubrick avait choisi pour une scène avec un travelling, ainsi que son emplacement en lui expliquant que cela n’aura aucune incidence sur les changements de perspective, calmement, le cinéaste lui intime l’ordre de remettre la caméra à son emplacement d’origine avec l’objectif initial, ou bien de quitter le plateau et de ne jamais y revenir. Ballard obéit et le tournage se termine tranquillement.

Malgré un budget important, Kubrick n’apparaît encore dans ce film que comme l’un des nouveaux maîtres de la série B. Orson Welles, interrogé par André Bazin sur les autres cinéastes, déclare : « L'Ultime Razzia de Kubrick n'est pas trop mal ». Dans la revue Cahiers du cinéma, Jean-Luc Godard lui reconnaît quelques qualités tempérées : « C'est le film d'un bon élève sans plus. Ce qui correspond chez Ophüls à une certaine vision du monde n'est chez Kubrick qu'esbroufe gratuite. Mais il faut louer l'ingéniosité de l'adaptation qui, adoptant systématiquement la déchronologie des actions, sait nous intéresser à une intrigue qui ne sort pas des sentiers battus. »



L'Ultime Razzia étant un succès, United Artists accepte de financer à hauteur d'un million de dollars le prochain film de Harris-Kubrick tiré d'un best-seller américain de 1935, The Paths of Glory, inspiré d'événements réels s'étant produits en 1915, l'affaire des caporaux de Souain, fusillés « pour l'exemple », et pas du tout des mutineries de 1917 comme on le dit couramment. Les fusillés de Souain n'étaient aucunement des « mutins », ce qui rend leur condamnation encore plus insupportable. Harris ne disposant que d'un budget très modeste selon les critères hollywoodiens et d'un scénario de Kubrick, Calder Willingham et Jim Thompson, le projet ne suscite guère d'enthousiasme auprès des majors. Tout bascule quand Harris envoie une copie du scénario à Kirk Douglas, lequel répond : « Stanley, je crois que ce film ne fera pas un rond, mais il faut absolument le tourner ». En 1957, sept ans après son premier court-métrage, Kubrick dirige Kirk Douglas dans le film sur l’absurdité de la guerre, Les Sentiers de la gloire.

Le film se déroule durant la Première Guerre mondiale. Un général de l'armée française décide de lancer une de ses unités dans des attaques désespérées contre les lignes allemandes retranchées à Verdun. Pour l’exemple, trois soldats innocents seront fusillés pour lâcheté. Le film est entièrement tourné en Allemagne avec 800 policiers allemands pour jouer les troupes françaises. Les scènes en intérieur sont tournées au studio Geiselgasteig à Munich. On y voit apparaître des séquences qui caractérisent Kubrick et qu'il ne cesse de perfectionner par la suite : travelling avant en caméra subjective et travelling arrière pour la marche du colonel dans la tranchée et travelling latéral pour la scène d'assaut du no man's land, utilisation de la musique et mouvements de caméra sans heurt filmés avec une Dolly pour la marche ininterrompue du colonel Dax dans les tranchées. Cette scène est d'ailleurs similaire à celle du labyrinthe de Shining filmée en steadicam. La scène du chant de la jeune prisonnière, jouée par sa future épouse, l'actrice allemande et nièce de Veit Harlan Christiane Susanne Harlan, montre la capacité de Kubrick à filmer l'émotion sans tomber dans la sensiblerie. Il divorce de Ruth Sobotka en 1957 pour épouser en 1958 Christiane Harlan qu'il a rencontrée pendant le tournage. Son frère, Jan Harlan, deviendra le producteur délégué du réalisateur à partir de 1975.

Dans ce film apparaissent deux thèmes de prédilection de Kubrick : la double personnalité et un monde au bord de l'effondrement. Dans le livre et dans le film, les personnages sont clairement identifiés, avec le colonel Dax (Kirk Douglas), homme sobre, intelligent et courageux, et le général Mireau (George Macready), vaniteux, ambitieux et incompétent. Le personnage le plus machiavélique du film est le général Broulard (Adolphe Menjou). Kubrick joue habilement avec la bonhomie du personnage rusé et raffiné mais s'avérant incroyablement amoral (il va détruire les dernières illusions du colonel et ruiner définitivement la carrière du général) et sans aucune pitié envers les hommes de troupe.

Le film est projeté à Munich le 18 septembre 1957. Il est perçu comme une critique directe de l'armée française, par la cruauté des scènes finales et la satire violente des états-majors français, même si le film souffre de nombreuses invraisemblances. Il reçoit plusieurs récompenses dont le prix Chevalier de la Barre. Sous la pression d'associations d'anciens combattants français et belges, le gouvernement français proteste auprès de la United Artists, mais ne demande pas la censure du film. Devant l'ampleur du mouvement contestataire, les producteurs du film décident de ne pas le distribuer. De nombreux pays en Europe, comme la Suisse, refusent également de le diffuser. C'est dix-huit ans plus tard, en 1975, que le film est finalement projeté en France.


Un bref passage à Hollywood


De retour aux États-Unis, Stanley Kubrick écrit deux scénarios qui seront refusés par les majors hollywoodiens. La MGM lui propose de travailler sur le scénario d'un western avec comme vedette Marlon Brando. Après six mois de travail de préparation, le cinéaste et l’acteur se fâchent. Marlon Brando, star hollywoodienne, obtient facilement le départ de Kubrick et décide de réaliser lui-même La Vengeance aux deux visages.

Au même moment sur un autre film, Kirk Douglas, acteur et producteur principal du péplum Spartacus, insatisfait du travail d'Anthony Mann, sollicite Stanley Kubrick pour terminer le film. Après le succès commercial des Sentiers de la gloire, celui-ci accepte et termine le film. Le tournage dure 167 jours, partagé entre la Californie et l’Espagne pour les scènes de combat tournées avec 10 000 figurants issus de l'armée espagnole.

Mais des conflits artistiques apparaissent rapidement entre Kirk Douglas et Russell Metty, le directeur de la photographie. Kubrick intervient également sur le scénario fondé sur l'histoire vraie du soulèvement d’esclaves romains qu'il trouve moralisateur et sans intérêt. Le film sort en 1960, il obtient un grand succès critique et commercial et gagne quatre Oscars. Quelques années plus tard, Stanley Kubrick renie le film dont il garde un souvenir amer. Dans l'œuvre de Kubrick, c'est son film le plus impersonnel, le film reprenant l'intrigue et le traitement du roman historique de Howard Fast.



Les derniers films en noir et blanc

En 1962, pour la réalisation de Lolita, le réalisateur préfère éviter la censure et les ligues puritaines américaines et se tourne vers l'Angleterre pour le tournage. Il avait prévu de revenir ensuite aux États-Unis mais pour son projet suivant, Docteur Folamour, l'acteur principal qu'il a choisi, l'anglais Peter Sellers, ne peut pas quitter le territoire car il est au milieu d'une procédure de divorce. Pendant le tournage de Lolita, Kubrick achète une grande maison au nord de Londres où il s'installera avec sa famille. Il dira : « À côté de Hollywood, Londres est probablement le deuxième meilleur endroit pour faire un film, en raison du degré d'expertise technique et des équipements que vous trouvez en Angleterre », de plus, malgré sa licence de pilote amateur, Kubrick n'aime pas prendre l'avion.

Stanley Kubrick réalise donc Lolita, son premier film polémique, sur le sol anglais, d'après le roman éponyme de Vladimir Nabokov. Le livre avait été publié pour la première fois en France comme ouvrage pornographique. Pour la rédaction du scénario, le cinéaste travaille en étroite collaboration avec Vladimir Nabokov. Ils écrivent ensemble une nouvelle version du roman qui est jugé plus acceptable pour un film commercial et la morale imposée au cinéma en 1962.



Le film raconte l'histoire d'un homme d'âge mûr, Humbert Humbert, joué par James Mason, pris d'une passion ardente pour une adolescente, Lolita, âgée de 12 ans dans le livre, 15 ans dans le film, interprétée par Sue Lyon qui obtiendra le Golden Globe de la meilleure actrice. Peter Sellers y fait une interprétation remarquée.

Le film, tout comme le roman, provoque la colère des puritains qui le trouvent trop sulfureux malgré sa mise en scène très chaste, bien éloignée des allusions sexuelles explicites de l'ouvrage de Nabokov. À la sortie du film, Stanley Kubrick reconnaît que s'il avait pu prévoir la sévérité des censeurs américains qui l'obligent à couper des scènes au montage et à remanier certaines séquences jugées trop licencieuses, il aurait probablement renoncé à la réalisation du film.

Le film est présenté à la Mostra de Venise en 1962, mais la critique est déçue. Le schéma d'accueil de ses films par la critique, dont la plus virulente est Pauline Kael, sera toujours le même par la suite : une partie ne lui fait pas de cadeau, tandis que l'autre l'admire. Ce premier film polémique est un succès outre-Atlantique, sans nul doute nourri par la controverse. En 1963, Jean-Luc Godard décrit Lolita comme un « […] film simple et lucide, avec des dialogues justes, qui montre l'Amérique et son puritanisme mieux que Melville et Reichenbach, et prouve que Kubrick ne doit pas abandonner le cinéma, à condition de filmer des personnages qui existent […] ». En 1998, Sue Lyon déclare à l'agence Reuters que Lolita est le film qui a « causé [sa] destruction en tant que personne ». Il s'agit du dernier film produit par le duo Kubrick-Harris. Après ce long-métrage, Stanley Kubrick produit et réalise seul ses films, en laissant la distribution à la Warner Bros Pictures.

En 1963, Kubrick prépare son second film polémique et le premier opus d'une trilogie de films de science-fiction, Docteur Folamour ou : Comment j'ai appris à cesser de m'inquiéter et à aimer la bombe, considéré comme un chef-d'œuvre d'humour noir. Kubrick se tient constamment au courant de l’actualité et s’abonne à des revues militaires et scientifiques. Il lit le roman de Peter George, Red Alert, paru en Angleterre sous le titre de Two Hours to Doom. Il réfléchit depuis longtemps à une histoire où une guerre nucléaire serait déclenchée soit par accident, soit à cause de la folie d’un personnage. Le roman de Peter George correspond à ses attentes. Il s’associe avec Peter George et Terry Southern, scénariste d'Easy Rider, pour préparer le script, et travaille la photographie du film avec Weegee.

Le tournage débute le 26 janvier 1963, aux studios de Shepperton à Londres, pour s’achever quatre mois plus tard. La distribution comprend Peter Sellers qui tient les rôles du président des États-Unis, du docteur Folamour, ancien chercheur nazi et handicapé recruté par l'armée américaine (clin d'œil à la trajectoire de plusieurs scientifiques nazis, dont Wernher von Braun), et du colonel britannique Lionel Mandrake. Une très grande liberté d’improvisation est laissée à Peter Sellers, filmé par trois caméras, tandis que le reste de la distribution et l’équipe technique doivent observer une grande rigueur. Le film doit se conclure par une bataille de tartes à la crème dans la salle de guerre, avec le président et tous ses conseillers militaires. La scène est filmée, nécessitant des semaines de tournage, mais Kubrick décide de la retirer du montage final.

Farce burlesque où la guerre nucléaire totale est déclarée à la suite de l'action d'un commandant devenu fou et d'un système de défense automatique, ainsi que satire des milieux politico-militaires, ce nouveau film sort en pleine guerre froide. Le risque de voir l’un des deux protagonistes employer l’arme atomique est élevé. Un problème de taille apparaît : un film réalisé par Sidney Lumet, Point limite, avec Henry Fonda dans le rôle principal, traitant du même sujet, est sur le point de sortir. Stanley Kubrick intente un procès pour plagiat, et obtient gain de cause. Le film de Lumet ne sortira qu’en octobre 1964 tandis que Docteur Folamour sort sur les écrans le 29 janvier 1964 et se trouve nommé pour quatre Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure adaptation cinématographique).


Le passage à la couleur


À partir de ce moment, installé définitivement en Angleterre, le cinéaste travaille de plus en plus lentement, poussant de plus en plus loin son perfectionnisme et sa volonté d'expérimentation technique. Il va passer cinq ans à développer son film suivant 2001, l'Odyssée de l'espace. Le 22 avril 1964, Kubrick rencontre Arthur C. Clarke au restaurant Trader Vic's du Plaza Hotel de New York. Pour imaginer le monolithe noir, clé de voûte du film, les deux coscénaristes font la tournée des galeries d'art le mois suivant leur rencontre. Selon le sémiologue français Alexandre Bourmeyster, ils se seraient inspirés des œuvres du peintre Georges Yatridès, alors mis en valeur par un des plus grands marchands de tableaux du moment, S.E. Johnson, qui exposait les œuvres de l'artiste de manière permanente aux International Galleries à Chicago.

Le tournage du film débute le 29 décembre 1965, sous le titre provisoire de Voyage au-delà des étoiles. Il se déroule dans un premier temps aux studios de Shepperton, puis se poursuit aux Studios d'Elstree, plus proches de la villa où Kubrick a emménagé. MGM et Cinerama financent le film, dont le budget s’élève à six millions de dollars. Pour la première fois, le cinéaste interdit le plateau de tournage à la presse, ce qu’il fera systématiquement par la suite.

Artistiquement, 2001 a été un changement radical dans les films de science-fiction. Stanley Kubrick n’étant pas un partisan des films où les décors et les monstres sont en papier mâché ou en carton, il souhaite que les décors de son film soient techniquement réalisables dans le futur qu’il présente. C’est Tom Howard, lauréat de l’Oscar des meilleurs effets visuels en 1947 pour L'esprit s'amuse et en 1959 pour Les Aventures de Tom Pouce, qui est chargé de concevoir la savane préhistorique. Wally Veevers conçoit les véhicules spatiaux et le bus lunaire. On construit également une centrifugeuse de 750 000 dollars. Pour les effets spéciaux, Kubrick s’entoure d’éminents collaborateurs parmi lesquels Harry Lange, ancien conseiller de la NASA, et Marvin Minsky, directeur d’un laboratoire d’intelligence artificielle.

George Lucas, créateur de Star Wars, déclarera après la mort de Kubrick que si ce film n'avait pas été fait, il n’aurait probablement jamais réalisé sa saga. Kubrick reçoit l'Oscar des meilleurs effets visuels, le seul et unique Oscar de sa carrière, pour la qualité de son travail. Une équipe l'a aidé dans cette tâche, mais comme il est à la fois concepteur et créateur de quasiment tous les effets spéciaux du film, c'est à lui que l'on décerne la statuette. C'est également le début de la légende que le cinéaste va volontairement se forger : celle d'un homme qui, tel un ordinateur, enregistre une incroyable quantité d'informations, devenant un expert de la mise en scène et en maîtrisant parfaitement tous les rouages. Stanley Kubrick n'hésite pas à utiliser les dernières innovations techniques quand cela sert son œuvre : ordinateur et projection frontale pour 2001, éclairage à la lumière des bougies pour Barry Lyndon, grâce à un objectif Zeiss développé pour la NASA, ou encore steadicam pour Shining (The Shining).



Orange mécanique est un film à la violence et à l’érotisme prémonitoire réalisé en 1971, d’après le roman L'Orange mécanique de Anthony Burgess et adapté par Stanley Kubrick qui travaille seul. Le thème du double, cher à Kubrick, est encore une fois développé dans ce film, avec Alex qui représente l’inconscient de l’homme qui lutte entre le bien et le mal dans un monde qui s’effondre. Kubrick réalise le film très rapidement, caméra à l'épaule, et presque entièrement tourné dans la région de Londres.

Au XXI siècle, dans une Angleterre où l'on ne sait plus comment enrayer l'escalade du crime, Alexandre de Large (Malcolm McDowell), le chef de la bande des droogs ou droogies, exerce avec sadisme une terreur aveugle sur fond de mouvement de la Symphonie n 9 de Beethoven.

En Angleterre, le film suscite une polémique importante, qui est aggravée par plusieurs faits divers où des délinquants, portant les mêmes costumes qu'Alex, déclarent s'inspirer directement du personnage principal du film. Dans un premier temps, Stanley Kubrick ne tient pas compte de ces faits divers mais les médias, frustrés par le manque d’interlocuteur, se retournent vers l’auteur du livre qui se retrouve seul à défendre un film auquel il n’a pas participé. Mais la controverse s’amplifie et, inquiété par les lettres de menaces de mort qu'il reçoit à son domicile, le réalisateur oblige la Warner à retirer le film des écrans du Royaume-Uni.

Élu meilleur film de l’année 1972 par le New York Film Critics Circle, Orange mécanique est l’un des plus gros succès de la Warner Bros. Pictures et reste à l'affiche durant soixante-deux semaines.
« Il n’y a aucun doute qu’il serait agréable de voir un peu de folie dans les films, au moins ils seraient intéressants à regarder. Chez moi la folie est très contrôlée ! » déclarera Kubrick.

Après trois films de science-fiction, frustré de l’abandon par la Warner Bros de son projet sur Napoléon, prévu avec Jack Nicholson dans le rôle de l’empereur (Kubrick a une véritable passion pour Napoléon, il ne comprend pas comment un homme aussi intelligent a pu sombrer), Stanley Kubrick réalise son premier film historique à partir de la biographie d'un jeune Irlandais (Barry Lyndon) d'après le roman picaresque de William Makepeace Thackeray - le destin d'un jeune et intrigant Irlandais sans le sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace à sa déchéance.

La préparation du film dure un an. Le réalisateur veut tourner un film à l’esthétique proche des tableaux du XVIII siècle. La réalisation du film demande plus de 250 jours de tournage au Royaume-Uni et en Allemagne au château de Hohenzollern, à Potsdam et au palais de Ludwigsbourg. À la fin du tournage, Kubrick et Ryan O'Neal sont définitivement fâchés. Les contraintes techniques imposées par le réalisateur font passer le budget du film de 2,5 millions à plus de 11 millions de dollars.



Les critiques sont sévères envers le film qui est jugé trop long, trop lent, élitiste et ennuyeux. Le film obtient pourtant quatre Oscars : meilleure direction artistique, meilleure photographie, meilleurs costumes, meilleur arrangement musical.

Stanley Kubrick entreprend ensuite l'adaptation du roman Shining, l'enfant lumière de Stephen King. Ce film est dans la lignée de L'Exorciste, Halloween et Rosemary's Baby le meilleur du genre selon Kubrick. Le film est moins risqué financièrement que ses productions précédentes et, après l'échec commercial de Barry Lyndon, l'adaptation d'un best-seller de Stephen King est un gage de quasi-succès (les six derniers romans de l'auteur se sont vendus à plus de 22 millions d'exemplaires). Le réalisateur et Diane Johnson modifient profondément l’histoire du livre, ce qui déplaît à Stephen King qui refuse d’apparaître au générique final du film. Il ne sera pas le seul mécontent : aux États-Unis, l'exploitation du film est un échec, le public enrageant de n'avoir pas assez tremblé et reprochant aux deux scénaristes d'avoir abâtardi le genre et trahi l'esprit du livre. Comme à leur habitude, certains critiques huent le film.



Le film relate la descente aux enfers de Jack Torrance (Jack Nicholson), écrivain ayant accepté un poste de gardien à l'hôtel Overlook, isolé dans les montagnes rocheuses et fermé pour l'hiver. Il s'y installe avec sa femme Wendy (Shelley Duvall) et son fils Danny (Danny Lloyd) qui possède un don de médium, le Shining.

Plus que tout autre film, Shining va consolider la réputation de « mégalomane perfectionniste » du réalisateur. Kubrick rôde dans les immenses studios de l'Estree, la barbe et les cheveux longs, les yeux cernés, tout comme son héros Jack Torrance qui erre sans inspiration dans l'hôtel Overlook. Pour les déplacements de personnages les plus complexes à filmer, son opérateur Garrett Brown utilise un système de stabilisation de caméra qu'il a inventé quelques années auparavant : le steadicam. Le tournage de plus d'un an est particulièrement difficile pour Shelley Duvall. Alors que Kubrick laisse une certaine latitude dans l’interprétation à Jack Nicholson, Shelley Duval doit répéter de 40 à 50 fois la même scène. Aujourd'hui, Shelley Duval dit : « Ce fut une expérience formidable, mais si cela était à refaire, je n'accepterais pas le rôle... »

L'image finale du film, semblable à la fin quelque peu mystérieuse et ambiguë de 2001, l'Odyssée de l'espace, engendre plusieurs interprétations par les fervents du cinéaste comme Rodney Ascher avec son film documentaire, Room 237, lequel propose une interprétation sous forme d'indices cachés du film ; Stanley Kubrick lui-même n'a jamais donné une réponse définitive, préférant laisser le soin aux spectateurs de décider par eux-mêmes. Kubrick considère ce film comme son œuvre la plus personnelle.



Kubrick veut tourner un vrai film de guerre, mais ni un film comme Apocalypse Now ou Voyage au bout de l'enfer, ni une parodie comme Docteur Folamour, ni un film antimilitariste tel que Les Sentiers de la gloire. La symbolique du film Full Metal Jacket est proche de celle d’Orange mécanique où le héros, intellectuellement supérieur à ses camarades, doit lutter entre le bien et le mal dans un monde en guerre. Le personnage central du film, le soldat « Guignol » (Matthew Modine) va petit à petit perdre son âme aux États-Unis, symbolisé par l’agression de son « protégé » le soldat « Baleine » (Vincent D'Onofrio) et au Viêt Nam par l’exécution sans pitié d'une prisonnière vietnamienne.

Stanley Kubrick détourne l’esprit du livre The Short Timers de l’écrivain Gustav Hasford pour mieux imposer sa propre vision de la guerre, et de l’âme humaine, au grand mécontentement de l'écrivain qui est tout de même crédité au générique final comme coscénariste.

La première partie du film suit l'entraînement intensif d'un groupe de jeunes recrues américaines dans un camp de marines à Parris Island, aux États-Unis en 1968 pendant la guerre du Viêt Nam, et l'affrontement entre le sergent instructeur (Lee Ermey) et une jeune recrue inadaptée (Vincent D'Onofrio). La confrontation finale entre les deux hommes clôt cette partie. La deuxième partie du film se déroule au Viêt Nam et montre le baptême du feu des marines à Da-Nang puis la sanglante bataille du Têt dans la province de Hué.




Le film est entièrement tourné en banlieue de Londres, bien loin du réalisme du film d'Oliver Stone, Platoon. Quelques plantes exotiques servent de décors d’arrière-plan, les scènes de combat sont tournées dans une usine désaffectée et l’île de Parris Island est recréée dans une ancienne base militaire britannique. Kubrick utilise plusieurs fois l’élargissement de champ pour modifier l’interprétation du spectateur lorsqu’il voit la scène de près puis de loin. Le tournage du film est interrompu pendant quatre mois à la suite de l'accident de voiture de Lee Ermey, conseiller technique en sa qualité d'ancien instructeur des marines et acteur principal de la première partie du film.

Plus de sept ans après la sortie de son dernier film, Stanley Kubrick se lance dans l'adaptation du roman la Nouvelle rêvée de l'écrivain autrichien Arthur Schnitzler, livre qu'il avait lu à la fin des années 1970. Le scénario est une fidèle adaptation du livre et raconte l'errance dans la nuit new-yorkaise du docteur Harford (Tom Cruise), obsédé par la révélation de sa femme (Nicole Kidman) d'avoir failli céder à la tentation d'un autre homme et à la recherche de ses propres fantasmes. Un voyage entre le réel et l'imaginaire.



On retrouve dans Eyes Wide Shut ce qui a toujours fasciné Kubrick : le thème du double qui envahit tout et qui engendre la perte d'identité, « nos pulsions les plus intimes, derrière les apparences ». Le tournage dure quinze mois de novembre 1996 à janvier 1998 et va bloquer la carrière de Tom Cruise pendant trois ans (deux ans de tournage et la sortie du film Mission Impossible de Brian de Palma est retardée d'un an). Comme à son habitude, le soir venu, Kubrick visionne sur vidéo les scènes tournées dans la journée et modifie au jour le jour le scénario en fonction des performances des acteurs. Après six mois de tournage, l'acteur Harvey Keitel claque la porte et est remplacé au pied levé par Sydney Pollack.

Ce film est le testament de Kubrick, qui meurt d'une crise cardiaque dans son sommeil le 7 mars 1999. Il est enterré à côté de son arbre préféré dans le manoir de Childwickbury, dans le Hertfordshire, au Royaume-Uni. Eyes Wide Shut sort en salle en juillet 1999, quatre mois après la mort du réalisateur. Il le considérait comme son « meilleur film », selon une confidence faite à son ami Julian Senior la veille de sa mort (« It's my best film ever, Julian. »).



Projets non aboutis
Parmi les projets inachevés de Stanley Kubrick, on peut citer un film sur Napoléon Bonaparte, abandonné à la demande des producteurs : un projet monumental (fruit de trente années d'un travail de bénédictin) qui échoue en 1969 pour des raisons techniques, financières et d'organisation.

Après Full Metal Jacket, Kubrick travaille en même temps sur deux films dont aucun ne sera réalisé. Aryan Papers (WarTime Lies, adaptation du roman Une éducation polonaise de Louis Begley), un film abandonné pour ne pas concurrencer La Liste de Schindler de son ami Steven Spielberg dont le sujet est similaire, ainsi que A.I. Intelligence artificielle, d'après la nouvelle Les Supertoys durent tout l'été de Brian Aldiss, projet réalisé par Spielberg après la mort de Kubrick. Aryan Papers raconte l'histoire d'un enfant traversant la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale et échappant à la déportation vers Auschwitz ; c'est son projet de film non-réalisé le plus abouti, le casting étant établi, avec Johanna ter Steege pour le rôle de Tania et Joseph Mazzello, pour le petit garçon.

Un autre projet qui n'a jamais été réalisé était Le Lieutenant allemand, un film sur les parachutistes allemands à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il y eut de même un projet d'adaptation d'un roman de Stefan Zweig, Brûlant secret, un projet intitulé Natural Child (une fable sur la libération sexuelle, trop subversive pour l'époque), un projet intitulé One Eyed Jack (un western qui sera finalement porté à l'écran par Marlon Brando) et un projet intitulé Lunatic at Large, sur un scénario de Jimmy Thomson, est encore d'actualité en 2011.

Kubrick posera aussi le projet de l'adaptation du roman Le Pendule de Foucault (l'auteur, Umberto Eco, s'opposera à ce projet) et celui du roman Le Parfum de Süskind. Enfin, le satiriste Terry Southern tentera de convaincre Kubrick pour la réalisation du film pornographique Blue Movie.

Ses meilleurs films

Black Panther (2018)
(Réalisateur)
A.I. : Intelligence artificielle (2001)
(Trouveur d'idée)
Eyes Wide Shut (1999)
(Réalisateur)
2001 : L'Odyssée de l'Espace (1968)
(Réalisateur)
Spartacus (1960)
(Réalisateur)
Full Metal Jacket (1987)
(Réalisateur)

Le plus souvent avec

Source : Wikidata

Filmographie de Stanley Kubrick (27 films)

Afficher la filmographie sous forme de liste

Acteur

Black Panther, 2h14
Réalisé par Martin Scorsese, Stanley Kubrick, Ryan Coogler
Origine Etats-Unis
Genres Science-fiction, Fantasy, Action, Aventure
Thèmes Monde imaginaire, Super-héros, Super-héros inspiré de comics, Films pour enfants
Acteurs Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o, Danai Gurira, Martin Freeman, Daniel Kaluuya
Rôle a ghost
Note73% 3.651073.651073.651073.651073.65107
Après avoir participé à l'affrontement entre Iron Man et Captain America, le prince T'Challa retourne chez lui dans la nation africaine reculée et technologiquement avancée du Wakanda, pour servir son pays en tant que nouveau roi. Cependant, le pouvoir de T'Challa va bientôt être défié par des membres de son propre pays. Quand deux ennemis conspirent pour détruire le Wakanda, la Panthère noire doit s'allier à l'agent de la CIA Everett K. Ross et aux membres du Dora Milaje, les forces spéciales du Wakanda, pour éviter que le pays ne soit emporté dans un conflit mondial.
Opération Lune, 52minutes
Origine France
Genres Drame, Comédie, Documentaire
Thèmes Le programme Apollo, Sur la Lune
Acteurs Stanley Kubrick, Philippe Faure, Christiane Kubrick
Rôle Self (archive footage)
Note76% 3.835033.835033.835033.835033.83503
Opération Lune est un canular sous forme de documentaire réalisé par William Karel en 2002.Un documentaire d'intrigue, subtil mélange de faits réels, de fiction et d'hypothèses autour d'un événement qui marqua le XXe siècle : la course à la Lune. Richard Nixon était-il prêt à tout pour assurer la suprématie des États-Unis dans la conquête de l'espace ? Y a-t-il vraiment eu des « retransmissions en direct » de la Lune ? Quels liens Stanley Kubrick entretenait-il avec la Nasa ? Construit autour de réelles interviews d'Henry Kissinger, Donald Rumsfeld ou Buzz Aldrin, ce film jette le trouble et nous rappelle le pouvoir des images et leur possible manipulation.
Stanley Kubrick: A Life in Pictures, 2h22
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes Film traitant du cinéma, Documentaire sur le monde des affaires, Documentaire sur le cinéma, Documentaire sur une personnalité
Acteurs Stanley Kubrick, Tom Cruise, Nicole Kidman, Alexander Singer, Paul Mazursky, Christiane Kubrick
Rôle Self (archive footage)
Note79% 3.994333.994333.994333.994333.99433
Un documentaire sur l'univers mystérieux d'un des génies du septième art avec en voix off Tom Cruise. Inspiré des archives de la famille Kubrick, ce long métrage dresse le portrait intimiste d'une figure de légende à travers des images fascinantes (Stanley Kubrick à ses débuts, sur les plateaux de tournage et dans la vie privée) et commentées par ses collaborateurs, collègues et amis. Depuis ses choix musicaux jusqu'à ses angles de caméra en passant par ses projets restés inachevés, il s'agit d'un document essentiel à la compréhension de l'homme et de ses oeuvres.
Eyes Wide Shut, 2h39
Réalisé par Stanley Kubrick, Brian W. Cook
Origine Royaume-uni
Genres Drame, Thriller, Policier, Thriller érotique
Thèmes Noël, Sexualité, Erotique, Prostitution, Thriller érotique
Acteurs Tom Cruise, Nicole Kidman, Sydney Pollack, Todd Field, Jackie Sawiris, Madison Eginton
Rôle Man at Café Sonata (uncredited)
Note74% 3.749843.749843.749843.749843.74984
Un jeune couple bourgeois vivant à New-York, Bill Harford (Tom Cruise), médecin beau et brillant, et sa femme, Alice (Nicole Kidman), commissaire d'exposition, se rend à une réception mondaine pour la fête de Noël donnée par un riche patient de Bill, Victor Ziegler (Sydney Pollack). Bill y rencontre un vieil ami de fac, Nick Nightingale (Todd Field), devenu pianiste professionnel. Puis, pendant qu'Alice se fait draguer par un Hongrois (Sandor Szavost (Sky du Mont)), Bill se voit proposer un plan à trois par deux mannequins pour "aller jusqu'au bout de l'arc-en-ciel". Il est interrompu par un appel de son hôte car une de ses petites amies, Mandy (Julienne Davis), a fait une overdose de speedball. Mandy reprend ses esprits grâce à Bill et lui dit qu'elle lui doit la vie.
Full Metal Jacket, 1h56
Réalisé par Stanley Kubrick
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Guerre, Historique
Thèmes Politique, Le monde du travail, Politique, Forces armées des États-Unis, Harcèlement au travail
Acteurs Adam Baldwin, Matthew Modine, Vincent D'Onofrio, R. Lee Ermey, Arliss Howard, Dorian Harewood
Rôle Murphy (voice) (uncredited)
Note82% 4.1489254.1489254.1489254.1489254.148925
Le film est centré sur le personnage de J.T. Davis, surnommé « Joker » (« Guignol » dans la version française), un jeune engagé volontaire incorporant le corps des Marines de l'US Army à la fin des années 1960, à l'époque de la guerre du Viêt Nam.
Orange Mécanique, 2h16
Réalisé par Stanley Kubrick
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Science-fiction, Thriller, Anticipation, Policier
Thèmes L'adolescence, L'enfance, Maladie, La musique, La prison, Sexualité, Le suicide, Le viol, Adaptation d'une œuvre littéraire de science-fiction, Le futur, Lié à la musique classique, Folie, Politique, Dystopique
Acteurs Malcolm McDowell, Patrick Magee, Adrienne Corri, Miriam Karlin, Godfrey Quigley, Anthony Sharp
Rôle man passing by Alex in Record store (uncredited)
Note82% 4.1493254.1493254.1493254.1493254.149325
En Angleterre, dans un proche avenir, Alex DeLarge (Malcolm McDowell), jeune délinquant passionné par la musique de Beethoven (qu'il appelle la plupart du temps « Ludwig Van »), spécialement la 9e symphonie, est obsédé par le sexe (« des parties de ça-va-ça-vient » dit-il) et adepte de la violence (« ultraviolence » dans son propre jargon).
2001 : L'Odyssée de l'Espace, 2h36
Réalisé par Stanley Kubrick
Origine Royaume-uni
Genres Science-fiction, Thriller, Anticipation, Aventure
Thèmes L'espace, Informatique, La musique, Philosophie, La préhistoire, Dans l'espace, Sur la Lune, Adaptation d'une œuvre littéraire de science-fiction, Le futur, Lié à la musique classique, Dystopique, Space opera, Sur la Lune, Mise en scène d'un robot
Acteurs Keir Dullea, Gary Lockwood, William Sylvester, Douglas Rain, Leonard Rossiter, Margaret Tyzack
Rôle (voice) (uncredited)
Note82% 4.1482754.1482754.1482754.1482754.148275
Le film est divisé en quatre actes distincts. Daniel Richter incarne l'Australopithecus afarensis qui découvre l'usage de l'outil après avoir touché le monolithe dans le premier acte qui se déroule « à l'aube de l'humanité » ; William Sylvester joue le docteur Heywood R. Floyd dans le second acte quand, en 2001, le même monolithe est découvert sur la Lune. Keir Dullea (Dr David Bowman) et Gary Lockwood (Frank Poole) apparaissent dans le troisième acte en tant qu'astronautes entreprenant un voyage vers Jupiter à bord du vaisseau Discovery One, suivant le signal émis par le monolithe lorsqu'il a été découvert sur la Lune. Douglas Rain est la voix de l'ordinateur de bord sentient HAL 9000, qui commande toutes les fonctions du vaisseau. Dans l'acte final, le film suit le périple de l'astronaute David Bowman « au-delà de l'infini ».
Day of the Fight, 16minutes
Réalisé par Stanley Kubrick, Alexander Singer
Origine Etats-Unis
Genres Documentaire
Thèmes Sport, Arts martiaux, La boxe, Le boxe anglaise
Acteurs Stanley Kubrick, Alexander Singer
Rôle Lui-même (Homme à côté du ring avec appareil photo) (non crédité)
Note61% 3.0945753.0945753.0945753.0945753.094575
Une journée dans la vie du boxeur Walter Cartier, de la messe du matin jusqu'au match du soir.
Rêves à vendre, 1h39
Réalisé par Hans Richter (artiste)
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Fantasy
Acteurs Libby Holman, Stanley Kubrick, Louis Applebaum, Ruth Sobotka
Rôle Theatre Extra (uncredited)
Note66% 3.345163.345163.345163.345163.34516
Le premier cas traité par Joe est celui de Mr et Mrs A. Mr A. est un employé de banque méthodique et rigoureux. Sa femme se plaint qu’il a la tête faite « comme une comptabilité à double entrée, pas de vertus, pas de vices. » Elle souhaite pour lui un rêve lui permettant d’élargir son horizon et de viser plus haut. Joe demande à Mrs A. de le laisser seul avec son mari pendant le reste de la consultation. Mr A. lui révèle qu’il possède dans un registre une collection d’images découpées dans des magazines, comprenant notamment une femme couchée dans un lit, un liquide rouge se mêlant à l’eau, et une figure de cire en train de fondre.

Réalisateur

Je veux juste en finir
Réalisé par Stanley Kubrick, Charlie Kaufman, John Carpenter
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Thriller, Fantasy, Horreur
Acteurs Jesse Plemons, Jessie Buckley, Toni Collette, David Thewlis, Teddy Coluca, Guy Boyd
Note65% 3.299953.299953.299953.299953.29995
Jake emmène sa petite amie avec lui pour la présenter à ses parents qui vivent dans une ferme reculée. Mais après un détour surprise au cours duquel Jake abandonne son amie, la tension et la fragilité psychologique vont se mêler à la terreur pure.
Black Panther, 2h14
Réalisé par Martin Scorsese, Stanley Kubrick, Ryan Coogler
Origine Etats-Unis
Genres Science-fiction, Fantasy, Action, Aventure
Thèmes Monde imaginaire, Super-héros, Super-héros inspiré de comics, Films pour enfants
Acteurs Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o, Danai Gurira, Martin Freeman, Daniel Kaluuya
Note73% 3.651073.651073.651073.651073.65107
Après avoir participé à l'affrontement entre Iron Man et Captain America, le prince T'Challa retourne chez lui dans la nation africaine reculée et technologiquement avancée du Wakanda, pour servir son pays en tant que nouveau roi. Cependant, le pouvoir de T'Challa va bientôt être défié par des membres de son propre pays. Quand deux ennemis conspirent pour détruire le Wakanda, la Panthère noire doit s'allier à l'agent de la CIA Everett K. Ross et aux membres du Dora Milaje, les forces spéciales du Wakanda, pour éviter que le pays ne soit emporté dans un conflit mondial.
Anomalisa
Anomalisa (2016)
, 1h30
Réalisé par Stanley Kubrick, Charlie Kaufman, Duke Johnson
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Comédie, Fantasy, Animation, Romance
Thèmes Théâtre, Adaptation d'une pièce de théâtre
Acteurs David Thewlis, Jennifer Jason Leigh, Tom Noonan, Gérard Darier
Note71% 3.5990753.5990753.5990753.5990753.599075
En apparence, Michael Stone est un modèle de réussite. Britannique émigré, mari et père, il est auteur respecté de Comment puis-je vous aider à les aider ? et doit intervenir dans un congrès de professionnels des services clients à Cincinnati. Pourtant, c'est un homme sclérosé par la banalité de sa vie. Alors que cette monotonie le ronge, il entrevoit la possibilité d’échapper à son désespoir grâce à Lisa, représentante de pâtisseries semble-t-il banale, qui pourrait être ou pas l’amour de sa vie.
Appelez-moi DJ Rebel
Réalisé par Peter Howitt, Stanley Kubrick
Origine Etats-Unis
Genres Drame, Comédie, Musical
Thèmes Films pour enfants
Acteurs Debby Ryan, Sarena Parmar, Atticus Mitchell, Merritt Patterson, Siobhan Williams, Allie Bertram
Note57% 2.8674052.8674052.8674052.8674052.867405
Tara Adams, une élève introvertie de première est tellement timide qu'elle ne parle pas en classe, surtout quand le rockeur populaire, Gavin, est devant elle. Malgré sa timidité à l'école, seule dans sa chambre, Tara devient l'animatrice DJ Rebel qui gère une émission radio en soirée. DJ Rebel gagne rapidement en popularité par ses fans dans le lycée. La directrice du lycée considère DJ Rebel comme un message de mépris évident envers la politique d'anti-distraction de l'école.
Hanni & Nanni
Réalisé par Stanley Kubrick
Thèmes Le thème de l'éducation, La famille, Films pour enfants
Acteurs Hannelore Elsner, Heino Ferch, Anja Kling, Katharina Thalbach, Sunnyi Melles, Suzanne von Borsody
Note53% 2.6942452.6942452.6942452.6942452.694245
Accusées à tort d'avoir volé un t-shirt dans un grand magasin, deux soeurs jumelles, Hanni & Nanni, se retrouvent expulsées de l'école. Leurs parents décident de les envoyer au pensionnat de Lindenhof dans lequel elles vont devoir s'acclimater rapidement. Pendant ce temps, George Sullivan, le père des jumelles, fait tout pour prouver l'innocence de ses filles.