« Ceci est l'histoire d'un homme marqué par une image d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. À Paris, les survivants se réfugient dans les sous-sols.
Regina Lampert est à Megève pour les sports d'hiver avec une amie et le fils de celle-ci. Elle a pris la décision de divorcer de son mari et elle fait justement la connaissance de Peter Joshua. À son retour à Paris, elle découvre son appartement dévasté et vidé de ses meubles et de ses animaux de compagnie. L'inspecteur Grandpierre lui apprend l'assassinat de son mari dans le train Paris-Bordeaux alors qu'il se préparait à partir vers l'Amérique du Sud. Fait troublant, on a retrouvé quatre passeports différents à son nom. En fait, Reggie ne sait rien de son mari, ni de sa famille, ni de son travail.
Paul, tout juste démobilisé, est à la recherche d'un travail et milite contre la guerre du Viêt Nam. Il est amoureux de Madeleine, une jeune chanteuse qui se préoccupe plus de sa réussite dans le métier que des manifestations sentimentales de son ami. Paul finit par trouver un emploi dans un institut de sondage où il est chargé de faire une enquête sur les principales préoccupations des Français. Il habite provisoirement chez deux de ses amies.
Jonathan Zimmermann, encadreur et restaurateur de tableaux, vit à Hambourg avec sa femme Marianne et leur jeune fils Daniel. Depuis un certain temps, Zimmermann sait qu'il est atteint de leucémie, mais son état semble être stable. Lors d'une vente aux enchères de tableaux, Zimmermann fait la connaissance de Tom Ripley, un trafiquant de contrefaçons qui fait la navette entre New York et Hambourg. Ripley apprend la maladie de Zimmermann. Il l'apprend à son tour à l'un de ses contacts dans le milieu criminel, le français Raoul Minot. Celui-ci va proposer à Zimmermann de commettre un meurtre à Paris, en contrepartie d'une importante somme d'argent qui lui permettrait d'assurer une certaine sécurité financière à sa femme dans le cas de sa mort prématurée des suites de sa maladie. Zimmermann finit par accepter, et à partir de ce moment-là les choses se compliquent.
Agent des services secrets français, Josselin Beaumont est envoyé au Malagawi (petit pays d'Afrique censé synthétiser les anciennes colonies d'AOF à l'aube des années 1980), pour y abattre le président à vie du pays, le colonel N'Jala, dictateur local et ennemi des intérêts français. Entre-temps, la situation politique ayant changé, les services secrets français n'ont surtout plus intérêt à faire abattre N'Jala et, plutôt que de simplement le rappeler, dénoncent Beaumont au président N'Jala, sur ordre du palais de l'Élysée. Au terme d'un procès expéditif où il est drogué de force pour passer aux aveux, Joss est condamné au bagne de travaux forcés pour projet d'attentat sur le président N'Jala. Au bout de 2 ans d'esclavage, sévices, souffrances, et tortures multiples, Joss s'évade et rejoint Paris où il n'a plus qu'une idée en tête : se venger de ses supérieurs tout en accomplissant sa mission initiale : abattre N'Jala. Cette mission, Joss a l'intention de l'exécuter lors du voyage diplomatique de celui-ci en France.
Alphonse, un trentenaire au chômage, fait la connaissance d'un homme en attendant le RER. Plus tard dans la soirée, il le retrouve en train de mourir, son propre couteau planté dans le ventre. Quand il rentre dans la tour où il vit seul avec sa femme, Alphonse fait la connaissance de Morvandiau, un bien étrange inspecteur de police, et d'un vieil assassin paranoïaque. Ensemble, ils s'apprêtent alors à vivre une nuit complètement folle, peuplée de situations rocambolesques et de meurtres absurdes…
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le temps d’une nuit parisienne de février 1945, le « Destin », personnifié par un homme énigmatique rencontré par chacun des personnages, orchestre l’aventure amoureuse et tragique entre le jeune résistant Diego et la belle Malou (mal) mariée à Georges, et dont le frère, Guy, est un ancien collaborateur ayant dénoncé son ami Raymond. Malgré les avertissements ou les conseils du destin chacun restera enfermé dans sa destinée fatale.
Au dix-septième étage de la tour Les Poissons à Courbevoie, Nora Elmer (qui vient juste de perdre son mari) est réveillée par un coup de téléphone anonyme : un personnage mystérieux la menace de mort parce qu'elle a un amant qu'elle a continué à voir même après le décès de son mari. L'inconnu lui annonce qu'il va venir chez elle pour la tuer. Quand un homme sonne par erreur à sa porte, elle prend peur, fait un malaise cardiaque et se tue en tombant du balcon.
Zazie, une gamine de dix ans aux manières délurées et au langage trivial, arrive de province, impatiente de découvrir le métro parisien. Son oncle Gabriel l'attend à la gare et, à sa grande déception, la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles et la dépose au café Turandot. Là, elle fait la connaissance de Mado P'tits Pieds, une serveuse au grand cœur, de sa tante Albertine, ménagère modèle, et d'autres figures truculentes. Zazie s'échappe pour enfin se promener en métro, mais quand elle se rend compte qu'il est fermé pour cause de grève, elle se met à pleurer. Chacun va désormais vaquer à ses propres occupations. L'oncle se travestit en danseuse espagnole dans un café-concert, Charles déclare sa flamme à Mado pendant que Zazie découvre le marché aux puces en compagnie de Pédro-Surplus, qui se métamorphosera en agent Trouscaillon, puis en Aroun-Arachide. Après deux jours de folie parisienne, Zazie emprunte enfin le métro pour se rendre à la gare et repartir. Mais Zazie, endormie dans les bras de sa tante, n'a toujours pas vu le métro… Elle déclare à sa mère qu'elle a vieilli.
Neïla Salah, originaire de Créteil, a toujours voulu devenir avocate. Dès ses premiers jours à l'université Panthéon-Assas, elle est confrontée au professeur Pierre Mazard, connu pour ses provocations et ses méthodes particulières. Il a un accrochage avec une étudiante arrivée en retard, qui fait une entrée assez bruyante . Il demande à cette étudiante perturbatrice de lui donner son nom, puis de définir Prénom et Nom, puisqu'il n'est pas sensé , comme de juste de connaître tous les prénoms étrangers. Il fait aussi remarquer que le droit français a évolué depuis Napoléon I, contrairement à la Charia, ce qui est vrai. Il donne pour exemple le choix des prénoms, il plaisante : " avant il fallait choisir le prénom dans le calendrier, à présent on peut appeler son enfant Carte Orange". Du coup, assez bizarrement, il est accusé de racisme. Pour se racheter et un peu manipulé par le directeur de l'université qui « ne peut plus le couvrir », Pierre est contraint de préparer Neïla à un prestigieux concours d’éloquence. Malgré son cynisme et son exigence, Neïla semble trouver en Pierre le mentor dont elle avait besoin. Tous deux vont cependant devoir tout d'abord passer au-dessus de leurs préjugés respectifs.
Dans un futur proche, un jeu télévisé intitulé Le Prix du danger fait fureur. Les règles sont simples : un homme doit parvenir à rejoindre un endroit secret, en échappant à cinq traqueurs chargés de le tuer. Si le candidat gagne, il se voit attribuer la somme de 1 million de dollars, ce qui n'est encore jamais arrivé... Le tout se déroule en pleine ville, filmé et retransmis en direct sur la chaîne de télévision CTV. François Jacquemard, un jeune chômeur, veut sortir de son quotidien morose et malgré les réticences de sa compagne, décide de participer au jeu.
Après avoir dérobé des documents compromettants, un homme, Fred, se réfugie dans le métro parisien. Au sein de cet univers fascinant et agité, une impitoyable chasse à l'homme s'organise. D'étranges liens se tissent entre le cambrioleur et la femme de sa victime, Héléna.
Louis Bourdin, un humble poinçonneur de métro à la RATP, vantard mais peureux, travaille à la station Quai de la Rapée. Il est tellement fanatique de romans policiers qu'il en écrit un lui-même. Il prend le pseudonyme de Lenormand, et intitule son roman « Rapt à la RATP » : l'histoire imaginaire du hold-up de la rame des finances, qui collecte quotidiennement la recette des stations à la fin de service, vol qu'il décrit avec un luxe de détails. Il le propose à plusieurs éditeurs. Ceux-ci le dédaignant, il en fera bénéficier, bien imprudemment, une tout autre profession ... reconnaissante, mais dangereuse !
Le film retrace le parcours des jeunes de différents milieux sociaux, ravagés par l'envie de se révolter, de tout faire exploser. Le film débute par un étrange ballet montrant les acteurs dans diverses lignes du métro parisien tentant de brouiller les pistes. Puis ils passent à l'acte en faisant exploser une aile du ministère de l'intérieur, les locaux d'une banque à La Défense, et plusieurs voitures autour du palais de la Bourse. Ils abattent le président de HSBC Europe et incendient la statue de Jeanne d'Arc à la place des Pyramides.