En hiver 1922, le commissaire politique Glazkov accompagné d'un jeune subalterne Alekseï Bytchkov part pour la Tchoukotka. Sa mission consiste à assurer le contrôle de cette partie du territoire de la jeune république soviétique. Sur le chemin, Glazkov meurt de la fièvre typhoïde. Arrivé à destination, Aleksei est accueilli par l'ancien employé des douanes tsaristes, un certain Timofeï Khramov à qui il apprend l'arrivée au pouvoir des bolcheviks. Dans la foulée, il se présente comme le nouveau "chef de la Tchoukotka", en accord avec le mandat qu'il produit lui-même sur le champ.
Le 11 novembre 1918, dernier jour de la Première Guerre mondiale, l'Oberleutnant Klaus Olden tente désespérément avec son unité de maintenir un fol espoir. Le secours vient du ciel avec le pilote Jochen Wendler qui bombarde. Lorsque l'avion est abattu, Klaus réussit à l'en sortir juste avant qu'il ne soit trop tard. Ils sont amenés à l'hôpital, où ils sont soignés par la jolie infirmière Barbara, une amie d'enfance de Jochen.
Theo Brakke, le fils arrogant d'un directeur d'usine d'aviation, remporte une régate d'aviron. En raison de mauvais résultats scolaires, il n'était pas autorisé à y participer. Son père l'emmène au conseil de classe et le punit en l'envoyant travailler à l'usine parce qu'il espère lui faire connaître l'esprit de camaraderie.
En 1961, en pleine Guerre froide, l'Afrique, notamment le Congo, sont des lieux stratégiques pour les superpuissances et les compagnies minières à la recherche de cobalt et d'uranium. En pleine crise, le sud-est du pays est désormais sous le contrôle de Moïse Tshombe. L'ONU monte alors l'opération Morthor pour le faire tomber.
À la fin de la guerre en 1944, dans un coin du Front de l'Est où les activités militaires semblent avoir cessé, deux soldats soviétiques blessés attendent les secours dans une église abandonnée. Ils se retrouvent en possession de plusieurs caisses contenant des tableaux volés abandonnés par les Allemands. Alors qu'Andreï les met à l’abri en vue de préserver le bien de la république, son compagnon, sergent Kolia ne partage pas son enthousiasme, il ne pense qu'à partir. Une voiture arrive avec un expert d'art envoyé par les autorités qui demande à examiner les peintures. Andreï refuse de rendre les caisses sans documents. Kolia profite de cette occasion pour se faire transporter à l'hôpital, une jeune militaire lui cède sa place dans le véhicule. Restés seuls, les jeunes gens font connaissance. La fille s'appelle Adalat, elle est originaire de Kazakhstan. Andreï accroche quelques tableaux sur le mur de l'église et propose faire une escapade vers la rivière. À leur retour, ils entendent et aperçoivent quelques soldats allemands qui ont découvert l'exposition improvisée. Adalat supplie Andreï de se cacher, mais celui-ci ne compte pas laisser le trésor à l'ennemi. Profitant de l'effet surprise, il abat les Allemands un à un jusqu'à ce que plus personne ne se manifeste. Andreï tente de sauver les tableaux de l'incendie qui vient de se déclarer dans l'église, quand un coup de feu retentit et le fait s'écrouler. C'est le dernier des pillards qui aussitôt prend la fuite à travers les champs. Du haut du clocher Adalat le voit et lui tire dessus, mais manque de l'abattre et il disparait. Un moment plus tard, les tableaux retrouvent leur place dans la caisse. Adalat est seule. Une voiture passe au loin. Alors pour appeler à l'aide, la jeune femme remonte sur le clocher et la sonnerie des cloches fait écho à son état d’âme.
Cette contribution à l'effort de guerre américain, réalisée en Technicolor, est une sorte de poème impressionniste faisant une description minutieuse de la position géographique des lieux et surtout des conditions de vie des soldats. Avec une équipe du Signal Corp., Huston se rendit pendant l'automne et l'hiver 1942 dans les îles Aléoutiennes, point de départ des raids américains sur les bases japonaises de Attu et de Kiska. C'était un archipel balayé par des tempêtes continuelles dont les images donnent une vision terrifiante des conditions de vie des soldats et d'atterrissage des avions. Par cette description humaine, Huston montre sa profonde admiration, non pour la guerre en elle-même mais pour le courage des hommes qui y étaient mêlés.
Sylvie (Isabelle Carré) est une jeune mère au foyer de deux enfants – Antoine (Zacharie Chasseriaud) et Manon (Elisa Heusch) – dans le Nord de la France. Elle est mariée à Marc (Marc Citti) qui travaille comme conducteur de car scolaire. La journée, elle s'occupe habituellement des enfants mais ressent aussi une grande solitude, face à elle-même et sans activité sociale. Elle a parfois un comportement singulier et excentrique au regard de son entourage mais elle fait preuve d'une extrême sensibilité et aime ses enfants plus que tout au monde.
En Grèce et en Espagne, le film fait un tour d'horizon des luttes qui soufflent en Europe contre la résignation et les politiques d'austérité. Il s'agit d'un voyage en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, à la rencontre de résistances, de terres en luttes et d’utopie.
Décrivant le parcours législatif du mariage pour tous et le débat public houleux, entre septembre 2012 et sa mise en œuvre en mai 2013, pendant neuf mois, en se basant sur des images et des sons d'actualité et en reconstituant certaines scènes à l'aide de peluches, de marionnettes ou de décors en carton, le film tourne aussi autour de la relation entre Irène Théry, sociologue spécialiste de la famille, et son fils, un des deux réalisateurs.
En 1945, au lendemain de la guerre, le Gouvernement provisoire de la République française votait les ordonnances promulguant les champs d’application de la Sécurité sociale. Ces lois permettaient la couverture des soins nécessaires à la santé, dont une partie importante de la population ne pouvait jusqu'ici bénéficier faute de moyens financiers, avec pour conséquence de reculer d'autant toute consultation et d'entraîner de surcroît des soins plus lourds in fine. En outre, elles contribuaient à assurer à chacun un revenu dans les différents cas d’interruption de l’activité professionnelle : accident du travail, maladie, chômage et vieillesse. Le principal initiateur de cette évolution se nommait Ambroise Croizat, que beaucoup ont oublié de nos jours.
Officier de l’armée, le capitaine Thomas Sankara devient président de la Haute-Volta à la faveur d’un coup d’État le 4 août 1983. Il engage dès lors une révolution démocratique et populaire dans son pays qui prend le nom de Burkina Faso (« Pays des hommes intègres ») : lutte contre l’impérialisme et le néocolonialisme, réduction de la corruption, engagements de programmes en faveur de l'éducation, de l'émancipation des femmes ou de l'écologie…
En banlieue parisienne, la jeune Dounia a soif de pouvoir et de réussite. Soutenue par sa meilleure amie Maimouna, elle abandonne le lycée professionnel et propose ses services à Rebecca, une dealeuse respectée dont elle gagne progressivement l'estime. Sa rencontre imprévue avec Djigui, danseur troublant de sensualité, va l'ébranler, mais il est difficile de sortir de l'emprise de Rebecca.
Les festivités de mariage se préparent dans un village bédouin en Israël. Jalila (Ruba Blal) doit accueillir la seconde épouse, beaucoup plus jeune, de son mari Suliman (Hitham Omari). Pendant la célébration, Jalila se rend compte que sa fille aînée, Layla (Lamis Ammar), a une liaison avec un garçon de son université, ce qui est strictement prohibé et ferait honte à la famille.