Auguste Renoir et ses amis se trouvent sur la terrasse de la Maison Fournaise, une guinguette à Chatou. Renoir s'impatiente : il veut composer un tableau, qu'il intitulera Le Déjeuner des canotiers, mais tout le monde bavarde et bouge. La pose est interrompue lorsque le corps d'une femme est repêché dans la Seine. Toute la troupe se précipite mais la bonne humeur s'est envolée.
Suzie, infirmière à domicile, est passionnée par la peinture. Franck, son compagnon, voue un culte à la course automobile et travaille sur un moteur électrique ultra-performant. Alors que Suzie et ses amies préparent leur exposition dans l'atelier, Franck décide de le réquisitionner. Suzie, Cécile, Sonia et Hélène, bien décidées à ne pas se laisser faire, entament un mouvement de grève qui va bientôt gagner tout le village...
Henri Serin (Jean-Pierre Marielle), un représentant en parapluies de Saumur, partage sa vie entre son travail, sa famille et sa passion : la peinture. Toutefois, Henri s'octroie, durant ses nombreux déplacements professionnels, quelques frasques amoureuses qui le changent du quotidien lassant dans lequel sa femme puritaine (Gisèle Grimm) l'enferme.
Jack Baker, jeune et brillant universitaire américain, débarque à Tahiti pour écrire une énième biographie de Paul Gauguin. Mais ses bonnes résolutions ne tardent pas à être mises à mal par les charmes de ce lieu enchanteur. Sans compter l'intrusion dans son existence d'un singulier personnage, le malicieux et exaspérant Cohn, escroc, voleur et mythomane, bien connu - pour leur malheur - des habitants de l'île. Ryckmans, le chef de la police locale, semble curieusement fermer les yeux sur les multiples frasques et beuveries de ce calamiteux parasite, appointé, par ailleurs, par un voyagiste pour jouer les descendants de Gauguin. Et bien qu'il ne soit aucunement dupe des impostures de Cohn, Baker éprouve bientôt de la fascination pour ce pitre arrogant et cynique, qui ne le lâche plus d'une semelle.
À l'occasion de la préparation d'une exposition en hommage au peintre Victor Pellerin, disparu mystérieusement en 1990 après avoir détruit l'ensemble de son œuvre, la réalisatrice Sophie Deraspe tente d'en apprendre davantage sur le passé de ce personnage énigmatique et sur son éventuel présent. Cette quête l'amène à rencontrer ceux qui, à Montréal notamment, ont côtoyé de près Victor Pellerin (de son vrai nom Luc Gauthier) avant sa disparition. Le spectateur y apprend notamment que Pellerin est également poursuivi par la police pour avoir participé à un trafic de faux tableaux. On suit de près, tout au long du film, Eudor Belzile, initiateur de ce projet d'exposition, ingénieur de formation, artiste d'adoption, proche de la famille du « disparu » et qui semble en savoir plus que les autres sur le destin de Victor Pellerin. À la toute fin, l'équipe de tournage embarque d'ailleurs avec lui vers la Colombie, où Belzile vit à l'écart du monde, peut-être en compagnie de Pellerin.
Repères biographiques sur l'artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954). Ses souvenirs d'enfance, ses souvenirs douloureux aussi : la poliomyélite qui, à l'âge de six ans, atrophie sa jambe droite, son terrible accident d'autobus en 1925, ses fausses couches, les interventions chirurgicales incessantes. La peinture devient le combat de son existence. Elle rencontre le muraliste Diego Rivera qu'elle admire et qu'elle épouse en 1929 : une relation complexe et tumultueuse. Son adhésion aux idées communistes Sa vision du peuple mexicain et de son folklore. Ses références à la culture amérindienne. Sa relation avec le révolutionnaire russe, pourchassé par Staline, Léon Trotski, accueilli avec son épouse, en 1937, dans sa maison familiale, la Casa Azul. Son œuvre picturale reflétant, tout à la fois, son exubérance et son désespoir. Voici le premier passage d'un texte qui, à la façon d'un prologue-résumé du sujet, apparaît dans le film : « De son lit de moribonde, Frida Kahlo, la grande artiste-peintre, reconstruit, en suivant les palpitations authentiques de sa mémoire, c'est-à-dire, de manière décousue et fragmentée, uniquement à travers les images, sa vie et son œuvre incontournable de l'époque du muralisme mexicain.
Le peintre Lafleur travaille avec amour et acharnement dans son atelier de Montmartre. Un jour, un clochard découvre par hasard que sa peinture possède le miraculeux pouvoir de nourrir le corps humain. Cette nouvelle va révolutionner le monde de l’art d’abord, puis le monde entier.
Nous sommes en 1865, Berthe Morisot vit encore avec sa sœur Edma dans la maison familiale. Berthe ne rêve que de devenir peintre, alors que ses parents ont une tout autre idée de son avenir. Sa rencontre avec Édouard Manet va bouleverser son existence.
La propriétaire d'une galerie d'art contemporain engage son ex-mari ou ancien amant en tant que responsable des achats et de ventes de toiles de peinture. La galerie écoule alors des toiles de Clouste, un peintre récemment disparu. Mais un acheteur russe arrive et réclame des toiles d'un peintre vivant d'origine africaine encore méconnu. En revenant de l'atelier de ce dernier, le revendeur s'arrête dormir dans une auberge de la campagne corrézienne où il se heurte avec un éleveur de poules qui avoue être lui-même peintre amateur.
Juin 1880. Depuis deux ans, Vincent Van Gogh (Gaëtan Wenders) partage le quotidien difficile des mineurs du Borinage. Il s'exerce au dessin mais plonge un peu plus chaque jour dans la déprime. Après avoir rendu visite à son amie Laplèbe (Françoise Oriane), il réalise que, contrairement aux pontifes qui l'ont excommunié, la foule, elle, le plébiscite. Une graine de tournesol qu'il a semée par hasard se met à germer, et sa vocation de peintre devient pour lui une évidence.
Hancock est un employé de bureau londonien qui démissionne de son service pour se consacrer à plein temps à sa vocation de peintre. Il travaille avec enthousiasme à ce qu'il considère comme son chef d’œuvre, Aphrodite au bain, et part pour Paris où son génie, pense-t-il, sera reconnu. Là, son sens de l'humour et sa personnalité généreuse lui valent l'estime du milieu bohème, mais bientôt, la critique, Sir Charles Broward en tête, l'éreinte ; pourtant, à la faveur d'un quiproquo (il est pris pour l'auteur du tableau de son colocataire, un artiste véritablement remarquable), Hancock finit par tromper son monde et renverse la situation. Mais l'imposture est finalement déjouée après quelques expositions. Hancock n'a plus qu'à rentrer à Londres, où il continuera de s'adonner à son œuvre, au mépris du jugement d'autrui.
Le 26 avril 1937, le petit village basque de Guernica n'était pas attentif à l'aviation allemande. 2000 personnes, des citoyens inoffensifs, allaient mourir. Comme des millions de gens dans le monde, Pablo Picasso a été choqué, et a transmis son émotion sur un grand tableau en noir et blanc. Le film, sur un texte inspiré de Paul Éluard reprend des œuvres de Picasso, dont le célèbre Guernica de 1937, et redonne, alors que le franquisme connaît un tournant, un nouvel écho à l'œuvre de Picasso, à l'événement historique et au combat des républicains.
Le film, situé dans la Chine du XVIII siècle, met en scène un frère jésuite, Jean-Denis Attiret, devenu peintre officiel à la cour de l'empereur Qianlong et qui se voit confier le portrait de l'impératrice Ulanara, une ancienne concubine ayant succédé à la première femme de l'empereur. Une relation trouble s'installe entre le peintre et son modèle dont il n'est resté que ce portrait à la sensualité énigmatique.
Sebastian Zöllner, jeune critique d'art ambitieux mais dans une situation très précaire, convainc son éditeur de lui financer un voyage pour aller rencontrer Manuel Kaminski, un peintre dont la renommée égalait les plus grands artistes du XX siècle et qui vit reclus dans les Alpes depuis qu'il est devenu aveugle. Zöllner fait le pari que vu l'âge très avancé de Kaminski, ce dernier n'a forcément plus longtemps encore à vivre. Il a l'ambition d'écrire sa biographie dont la sortie coïnciderait avec le décès de Kaminski, ce qui lui permettrait d'atteindre la gloire et la fortune...