Mai 1940. Juifs, communistes ou opposants au nazisme sont internés au camp des Milles, près d'Aix-en-Provence. Le commandant Perrochon dirige ce camp d'une main de fer. Mais pourtant, quand l'arrivée des nazis est annoncée, il ne peut se résoudre à leur livrer ses prisonniers et affrète secrètement un train pour les évacuer sur Bayonne.
En 1916 en France, lors de la Première Guerre mondiale : la tactique de la guerre de tranchées a mené à l’enlisement. Des assauts réguliers, inutiles et meurtriers sont cependant organisés pour essayer de prendre le dessus sur l'ennemi.
La guerre est le quotidien de Pierre Raspeguy, un lieutenant-colonel de l'armée française. À la tête d'un régiment de parachutistes coloniaux, il est chargé de retrouver le chef de la rébellion algérienne, un ancien officier de son équipe durant la bataille de Diên Biên Phu.
Le film est tourné dans une camp de réfugiés kurdes à la frontière de l’Irak et de la Turquie à la veille de l’invasion de l’Irak en 2003. L’installeur des satellites de treize ans, Kak Satellite (Soran Ebrahim), est connu pour installer des soucoupes et des antennes chez les villageois des environs qui souhaiteraient avoir des nouvelles de Saddam Hussein, et pour son savoir limité de l’anglais. Il est dynamique, mais également manipulateur.
À Paris, sous l'Occupation, un groupe disparate de résistants commet des attentats désorganisés. Missak Manouchian, un Arménien exilé, est prêt à les aider mais reste réticent à l'idée de tuer. Les circonstances l'amèneront à transgresser son éthique. Sous son impulsion, le groupe se structure et planifie ses actions. Le réseau Manouchian est né.
En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l'indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l'État algérien. Ali la Pointe propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l'exécution d'une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.
En 1954, au début de la guerre d'Algérie, deux hommes, que tout oppose, sont contraints de fuir à travers les crêtes de l’Atlas saharien d'Algérie. Au cœur d’un hiver glacial, Daru, instituteur reclus, doit escorter Mohamed, un paysan accusé du meurtre de son cousin. Poursuivis par des villageois réclamant la loi du sang et par des colons revanchards, les deux hommes se révoltent. Ensemble, ils vont lutter pour retrouver leur liberté.
Le film se déroule en 1962, dans le Sud-Ouest de la France. Deux adolescents, François et Maïté, vont à un mariage. Un militaire y épouse une fille du pays pour éviter de repartir en Algérie y faire la guerre. Il demande à la mère de Maïté, Madame Alvarez, responsable de la cellule locale du Parti communiste français, de l'aider à déserter, mais elle refuse. François rencontre le frère de l'appelé, Serge, qui lui demande de l'aider pour ses cours de français. François accepte et, en devenant plus intime avec Serge, se rend compte qu'il préfère les garçons. Il se confie à Maïté qui, elle, ne se sent attirée par personne et rejette pour le moment la sexualité.
20 octobre 1942, en France occupée. Philippe Gerbier, ingénieur distingué des Ponts et Chaussées soupçonné de « pensées gaullistes », est arrêté par la police de Vichy et placé dans un camp de prisonniers reconverti en prison. Il tranche avec les autres prisonniers par une force de caractère peu commune, et par les appuis qui l'ont placé dans ce camp. Quelques jours plus tard, les autorités françaises remettent Gerbier à la Gestapo, la police secrète nazie, qui le transfère à Paris pour un interrogatoire dans l'hôtel Majestic. Gerbier réussit à s'échapper avec l'aide d'un résistant anonyme et d'un coiffeur apparemment pétainiste, puis retourne à Marseille où est basé le réseau qu'il dirige effectivement.
Fin 1918, les Allemands abandonnent Marville après l'avoir piégé en y cachant un Blockhaus rempli de bombes qui doivent exploser à minuit quand l'armée britannique aura libéré la ville. Un soldat britannique, Charles Plumpick (Alan Bates), est chargé de localiser la machine infernale et de la désamorcer avant qu'elle n'explose. Sur place, il découvre une cité bien évidemment désertée par ses habitants, à l'exception des pensionnaires de l'asile d'aliénés. Ceux-ci l'accueillent à bras ouverts ; ils reconnaissent en lui - par un rocambolesque concours de circonstances - leur roi (« roi de cœur », cousin du « duc de Trèfle (Jean-Claude Brialy) »). Intronisé comme il se doit lors d'une cérémonie officielle à la cathédrale de la ville, Plumpick se laisse séduire par ses nouveaux compagnons, qui ont pour noms, Xénophon, duc de Trèfle précédemment cité, la duchesse Marie-Charlotte (Françoise Christophe) et leurs enfants, Brunehaut (Madeleine Clervanne), Gontran (Louis Jojot) et Albéric (Pierre Palau), le Général Géranium (Pierre Brasseur), l'évêque, Monseigneur Marguerite (Julien Guiomar), monsieur Marcel, le coiffeur, (Michel Serrault) et la tenancière de la maison close, madame Églantine (Micheline Presle) et l'une de ses pensionnaires, la jolie Coquelicot (Geneviève Bujold). Il n'en oublie pas sa mission pour autant.
Les deux derniers survivants d'un détachement de la légion étrangère, qui se connaissent sous le nom de Smith et de Brown, are consignés dans une fosse à grains dans le désert pour mourir lentement. Alors qu'ils attendent la mort, les deux soldats se rendent compte qu'ils étaient amis d'enfance, John Geste (Ralph Forbes) et Otis Madison (Lester Vail), respectivement.
Ce film retrace l'histoire de la vie de Lucie Aubrac pendant la résistance à l'occupation nazie, dont un "coup d'éclat" réussi... l'organisation d'un commando pour faire évader son mari Raymond Aubrac.
Pierre Martel, éminent avocat parisien, pour s'être compromis par amour pour sa maîtresse Sylvia, quitte la France pour l'Algérie où il attend qu'elle vienne le rejoindre, mais elle l'abandonne. Pierre, démuni et désespéré, s'engage dans la Légion étrangère. Il devient un client régulier de l'hôtel de Madame Blanche. Celle-ci s'adonne à la cartomancie et, un jour, elle lui tire un grand jeu annonciateur de mauvais augure. Sur ces entrefaites, Pierre fait la connaissance d'Héléna, une prostituée, incroyable sosie de Sylvia. Pierre et Héléna nouent une relation amoureuse et font des projets qui amènent Pierre à quitter la Légion pour refaire sa vie avec elle en France. Par un curieux hasard, Pierre revoit Sylvia et cette rencontre brise sa relation illusoire avec Héléna. Il regagne la Légion et l'Algérie où les prédictions fatidiques de Madame Blanche vont se réaliser.
L'histoire de huit journées de guerre. En mai 1954, durant la guerre d'Indochine, la 317e section locale supplétive composée de quatre Français et de quarante-et-un Laotiens reçoit l'ordre d'abandonner le petit poste isolé de Luong Ba à la frontière du Laos, pour rallier une colonne partie au secours du camp retranché de Diên Biên Phu.
Pendant la Première Guerre mondiale, l'avion du lieutenant Maréchal et du capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant von Rauffenstein, un aristocrate connaissant par hasard la famille du capitaine de Boëldieu. Les deux officiers français sont envoyés dans un camp en Allemagne. Là, ils retrouvent de nombreux prisonniers français, britanniques, et russes, de tous grades et issus de différents milieux sociaux. Ensemble, les prisonniers organisent différentes activités, partagent leurs maigres ressources et vivent au rythme des nouvelles de l'armée française qui prend et perd successivement des positions sur le front nord, notamment lors de la bataille de Douaumont. La chambrée, outre Maréchal et Boëldieu, regroupe également le lieutenant Demolder, un amoureux des lettres, le lieutenant Rosenthal, fils d'une riche famille juive dans les finances, un ingénieur du cadastre et Cartier, un sergent populaire et volubile. Ils décident de s'échapper du Lager en creusant un tunnel dans des conditions périlleuses. La veille de leur évasion, le sort veut qu'ils soient transférés dans un autre camp.