Avec We Feed the World, le documentariste Erwin Wagenhofer propose aux spectateurs un regard sur l'agriculture mondiale moderne. En passant par la Roumanie, l'Autriche, le Brésil, la France et l'Espagne, son enquête se focalise sur la manière dont est fabriqué ce qui arrive dans notre assiette. Il montre que la domination du Nord sur le Sud est prégnante. Comment est-il possible qu'en Afrique l'on achète des produits européens ou asiatiques comme le poulet thaïlandais ? Le réalisateur présente une face peu connue de la mondialisation : en achetant un poulet industriel, on contribue au défrichement de l'Amazonie car le Brésil déforeste pour cultiver le soja qui sert à nourrir les volailles élevées en batterie (90 % de la production de soja du Brésil est exportée). Le documentaire souligne également la différence entre industrie agroalimentaire et petite exploitation. We Feed the World adopte un style « coup de poing » visant à éveiller les consciences.
Nos enfants nous accuseront raconte l'initiative du maire de Barjac, une municipalité du Gard, qui décide de faire passer la cantine scolaire à l'alimentation biologique.
Doug Benson arrête sa consommation d'alcool et de cannabis pendant une période dite de purification puis consomme une grande quantité de marijuana pendant 30 jours consécutifs. Pour Benson, « Super High Me est l'équivalent de Super Size Me avec de la weed à la place de McDonald's ». Le film comprend aussi des entrevues avec des activistes de la marijuana, des propriétaires de dispensaires, des politiciens et des patients qui prennent part au MLC (Mouvement pour la Légalisation Contrôlée).
À Freedom Park, un bidonville d’Afrique du Sud, un groupe de femmes infectées par le sida mettent en marche le réseau Tapologo. Elles apprennent à être infirmières de leur communauté et transforment la misère et la dégradation en résistance et optimisme. L’évêque Kevin Dowling les aide et questionne la doctrine morale de l’Église catholique envers le sida et la sexualité dans le contexte africain.
La Trilogie des nouvelles familles consiste en trois courts documentaires qui montrent les visages et font entendre les voix des enfants orphelins du sida. Cette œuvre d’Isabel Noronha met en évidence le phénomène de désintégration du tissu socio-familial au Mozambique pour cause du sida qui, bien qu’il représente une réalité de plus en plus alarmante, passe très souvent inaperçu.
En 1992, au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, Severn Cullis-Suzuki, une enfant de 12 ans interpellait les dirigeants du monde entier sur la situation humanitaire et écologique de la planète.
Tous cobayes ? se compose de deux volets. Le premier volet montre la supposée dangerosité d'une alimentation contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM) alors que le second expose les risques engendrés par les centrales nucléaires. Le film tente de montrer que l'Homme s'est approprié ces technologies sans tests sanitaires ni environnementaux approfondis alors que la contamination irréversible du vivant est réelle. Le film pose la question « Serions-nous tous des cobayes ? ».
Pour les Evuzok, un peuple du sud du Cameroun, il existe deux types de maladies, qui nécessitent un traitement différent : les maladies dites « naturelles » et celles « de la nuit », provoquées par la sorcellerie. Danse aux esprits raconte l’histoire de Mba Owona Pierre, le chef du villaje et le ngengan, le guérisseur. Il traite les maux provenant d’un monde de la nuit, peuplé d’esprits qui attaquent les gens de son village. Il possède un don spécial et une responsabilité envers ses administrés. La danse aux esprits est son plus important rituel de soins.
Zelal est une invitation à plonger dans le monde de la psychiatrie et de la folie, en Égypte. Le film part à la rencontre de ces patients ordinaires, enfermés dans des hôpitaux par la société égyptienne, et offre davantage qu’un voyage au cœur de leur monde obscur. Les hôpitaux finissent par être le seul endroit que les patients envisagent, pas parce qu’ils sont réellement « fous » mais parce qu’ils craignent le monde extérieur. Le film oblige ainsi les spectateurs à remettre en question leurs préjugés et leurs interprétations, nous rappelant que, dans une société qui ne supporte pas la différence, la liberté est précaire.
Small town girl Jane Bradford falls for Nick, a guy from the big city who offers her the opportunity to get away from her small town life. He also offers her "headache powder", she not knowing that it's cocaine and that Nick is a drug pusher. By the time they get to the city, she's hooked on her new medicine. Jane's brother, Eddie, goes to the city to look for his sister, who has not kept in touch with her family. Eddie gets a job as a carhop at a drive-in and is befriended by a drive-in's waitress named Fanny. Fanny is one of Nick's customers, and Fanny soon gets Eddie hooked on the headache powder. Due to this vice, Eddie and Fanny's life soon goes downhill. They're both fired from their jobs and are unable to find other work in their drugged out state. On the periphery of both Eddie and Jane's life is Dorothy Farley, a customer at the drive-in. Dorothy, dating Dan, comes from a wealthy family and she throws her money around easily. She's willing to assist financially those in need.