Longue méditation douloureuse sur la singularité des crimes nazis et la douleur de l'Homme survivant, le film prend le parti de n'utiliser aucune image d'archives. Seuls des témoignages de rescapés, de contemporains ou d'assassins sont montrés. Quelques séquences ont été rejouées ou préparées (ainsi le récit poignant d'un coiffeur, Abraham Bomba) mais la plupart ont été tournées en caméra directe, traduites à la volée par l'un ou l'une des protagonistes.
En 2008, Mike Campbell – l’un des derniers fermiers blancs au Zimbabwe face au violent programme de réforme agraire – prend le risque sans précédent d’attaquer le Président Robert Mugabe devant le tribunal du SADC (Communauté de Développement Sud-Africain) afin de défendre ses droits. Son exploitation agricole emploie plus de 500 travailleurs et abrite également leurs familles. Mike Campbell accuse Mugabe et son gouvernement de discrimination raciale et de violation des Droits de l’Homme. Embarqués dans un procès hors du commun, Mike et sa famille vont devoir faire face à la violence et à la cruauté du régime du dictateur. Ce documentaire retrace leur combat.
Le film fut à l’origine tourné avec une bande son en allemand pour être projeté dans l’Allemagne et l’Autriche occupées. Il s’agit du premier documentaire montrant ce que les Alliés découvrirent lorsqu’ils libérèrent les camps d’extermination nazi : les survivants, les conditions de vie, et la preuve d’un génocide. Le film fait état des aspects économiques de l’opération des camps. Des membres du personnel de ceux-ci, faits prisonniers, y sont interrogés. Et l’on y voit la visite forcée des habitants de villes voisines qui, de même que leurs compatriotes, sont accusés de complicité dans les crimes nazi – c’est l’une des rares condamnations de cette sorte enregistrées dans les archives alliées de la Seconde Guerre mondiale. Au même moment Samuel Fuller tournait son premier film amateur au camp de Falkenau, mais ces images ne seront visibles qu'en 1988, incluses dans Falkenau, vision de l’impossible, documentaire d’Emil Weiss.
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture. »
1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, se rend sur les lieux où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Il s'agit d'Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof. Avec Jean Cayrol et l'aide de documents d'archives, il retrace le lent calvaire des déportés.
En partant de l'étude du cas de Clermont-Ferrand, le film dresse la chronique de la vie d'une ville française entre 1940 et 1944. Le film élargit son propos factuel à toute l'Auvergne mais comporte aussi des témoignages de personnalités ayant joué un rôle important pendant la guerre (militaires, hommes d'état, témoins-clés) ou ayant participé activement à celle-ci, pas forcément à Clermont-Ferrand ni même en Auvergne.
Le film propose une sélection des actualités du régime de Vichy (d'août 1940 à août 1944) montée de manière chronologique. Aucun commentaire ne les accompagne. Le film « n'en a pas besoin », comme l'a expliqué Chabrol lors de la présentation de son travail.
En 1998, Habib Ould Mohamed dit Pipo est tué alors qu'il tente de voler une voiture. Le documentaire retrace les événements de cette fin d'année à Toulouse à travers trois habitants de la cité du Mirail.
Entre avril et juillet 1994, le massacre Tutsis et des Hutus modérés a fait un million de morts. À l’initiative de Fest’Africa, une dizaine d’auteurs africains se sont retrouvés en résidence d’écriture à Kigali, quatre ans après les évènements, cherchant à briser le silence des intellectuels africains sur le génocide.
Les 12 hommes qui ont quitté Bloemfontein ont abandonné l’Afrique du Sud en 1960 pour faire prendre conscience à l’étranger de la réalité du Congrès national africain (ANC). Parmi eux se trouvait Benjamin Pule Leinaeng, le beau-père du réalisateur. À son enterrement à Bloemfontein, Harris découvre l’extrême courage de cet homme. Ce film est une acceptation posthume de la paternité de Leinaeng et un hommage aux douze hommes qui ont sacrifié leur propre vie pour la liberté de leur pays.
The advance publicity booklet on the film when it was entitled "Africa Sings", touted it as showing "what the white man achieved for himself" and "what he has done for he natives." "Africa Sings" was one of the first documentary films from South Africa to take a look at the lives of South Africans of all races. There are images of location life, schools and colleges, and a cross-section of occupations, from mine-workers to road-gangs, school-teachers to house- servants, waiters to cane-cutters. Mainstream reviewers gave the documentary a tepid response; the London Daily Worker thought it was too bland to serve a staunch liberationist purpose.