Du manifeste fondateur de Pierre-Joseph Proudhon en 1840 (Qu'est-ce que la propriété ?) à la chute de Barcelone en 1939, Tancrède Ramonet retrace, en images, un siècle d’histoire mondiale du mouvement anarchiste, du collectivisme libertaire à l'anarcho-syndicalisme, en passant par la propagande par le fait.
Documentaire de Juan Gamero, F. Rios, Mariona Roca, Mitzi Kotnik, sur l'Espagne libertaire de 1936 dans lequel une trentaine d'anciens militants anarchistes témoignent de l'application concrète de l'anarchisme par plusieurs millions de personnes en Catalogne et en Aragon.
Un hold-up sanglant est commis le 15 avril 1920, dans le Massachusetts. Deux anarchistes d'origine italienne, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti sont arrêtés. Malgré le manque de preuves formelles, ils sont condamnés à mort et envoyés à la chaise électrique.
Buenos Aires, janvier 1923. Un inconnu (dans les faits l'anarchiste Kurt Wilckens) assassine le lieutenant-colonel Zavala (en réalité Héctor Benigno Varela).
En Grèce et en Espagne, le film fait un tour d'horizon des luttes qui soufflent en Europe contre la résignation et les politiques d'austérité. Il s'agit d'un voyage en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, à la rencontre de résistances, de terres en luttes et d’utopie.
The documentary covers two cities, Montevideo and Buenos Aires, primarily in the 1920s and 1930s, and the men of action who migrated in from Spain, Germany, Russia and elsewhere during this time. These romantic gunmen committed their acts, not for personal gain but to fight against a regime they perceived as oppressive and repressive.
Ce film a pour titre un slogan qui a fait le tour de la Grèce en crise depuis 2010 et qui commence à voyager au-delà : « Ne vivons plus comme des esclaves », qui se prononce « Na min zisoumé san douli » en grec. Un slogan qu'on peut lire en Grèce sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et qu'on peut entendre sur certaines stations de radio et dans les lieux d’autogestion qui se multiplient. Un slogan diffusé jour après jour, et que les intervenants grecs du film invitent les spectateurs à reprendre en chœur, sur les mélodies du film réalisé en coopération avec eux.
Tourné sur cinq continents durant plus de deux ans, The Fourth World War fait l’inventaire des nombreux mouvements citoyens qui ont pris naissance un peu partout sur la planète, comme pour écrire une nouvelle page d’histoire composée d’actes de résistance au néo-libéralisme. Filmé simultanément aux premières lignes des conflits au Mexique, en Argentine, en Afrique du Sud, en Palestine, en Corée, en Afghanistan et en Irak, mais aussi lors des grands rassemblements de Seattle, de Gênes et de Québec, ce film engagé témoigne des luttes que mènent des hommes et des femmes contre l’oppression, l’injustice et la violence qui leur sont imposées. The Fourth World War traite de cette guerre sournoise que les États, en concomitance avec les grands groupes financiers et industriels, livrent contre les intérêts et les besoins des citoyens du monde.