En 90 minutes, le film compile des documents d'archives des pays belligérants de la seconde guerre mondiale, y sont abordées les dates importantes du point de vue politique et militaire, les conditions de vie des populations civiles sous l'occupation, les restrictions mais aussi les actualités du music-hall et de la mode.
Le film commence par la description des abominations bolcheviques. Les communistes sont confrontés aux francistes patriotes. On présente le rôle héroïque des volontaires allemands dans la guerre civile espagnole. Le film s'achève avec le retour des volontaires allemands dans leur pays d'origine, l'accueil des rapatriés par le Generalfeldmarschall Hermann Göring et les obsèques nationales à Berlin, au cours de laquelle les membres de la légion Condor reçoivent la croix d'Espagne.
En mars de l'année 1941, le docteur Julius Hallervorden spécialiste des maladies du cerveau rencontre des responsables de l'opération T4 chargés par Hitler de l'extermination des handicapés mentaux. Son objectif : récupérer les cerveaux des victimes présentant certaines pathologies pour « faire avancer la science ». Le médecin a récupéré 690 cerveaux de victimes pour ses recherches médicales personnelles sur les pathologies mentales. Malgré cela, Julius Hallervorden a poursuivi une brillante carrière après guerre, sans jamais être inquiété. Le parcours de ce médecin est intimement lié à celui de l'opération dite « T4 », consistant à éliminer les handicapés physiques et mentaux et les personnes considérées comme inutiles et « asociales » par le régime nazi. Ce film documentaire raconte pour la première fois toutes les étapes de l'extermination des handicapés entre 1939 et 1945 dans l'Allemagne nazie.
Le docufiction alterne les scènes de reconstitution historique et les commentaires et analyses d'historiens. Il se compose de deux parties. La première partie, « Venger César », raconte l'assassinat de Jules César et l'affrontement entre les Républicains, menés par Brutus, et les deux personnalités qui se présentent comme les vengeurs de César : Octave et Marc Antoine. En 42 av .J.-C., Marc-Antoine écrase les Républicains lors de la bataille de Philippes. La seconde partie, « Rêves d'empire », relate le partage de l'empire naissant entre Octave, qui se réserve l'Occident, et Marc-Antoine, qui prend la tête de l'Orient et s'éprend de la reine d'Égypte, Cléopâtre VII. Marc Antoine se trouve d'abord en position de force, puis la situation se retourne peu à peu en faveur d'Octave, à qui sa victoire navale lors de la bataille d'Actium ouvre l'accès au pouvoir à Rome, où il prend bientôt le titre de princeps et le nom d'Auguste, instaurant ainsi le principat.
Un homme scrute avec appréhension la trajectoire d’un avion à l’horizon. "À cause de ce salaud de Bachar, on regarde en permanence vers le ciel ! On ne regarde même plus devant nous !" Khaled est membre de la Défense civile syrienne, un groupe de volontaires également appelés "Casques blancs" qui portent secours aux civils assiégés, pris sous le feu des bombes larguées par le régime et son allié russe. À chaque nouvelle frappe, ces hommes ordinaires, autrefois ouvriers ou étudiants, s’engouffrent dans des fourgonnettes à bout de souffle pour sécuriser les zones ravagées, extirper les corps ensevelis sous les décombres, ramasser les membres disloqués… Comme Khaled, Mahmoud a choisi de mener, au côté de son jeune frère, ce combat exténuant, récompensé de trop rares victoires contre la mort. Malgré la peur, la rage et le désespoir qui les assaillent, l’un comme l’autre se refusent à abandonner Alep…
Le documentaire retrace le déroulement des guerres médiques, un important conflit de l'Antiquité qui oppose les Grecs aux Perses de l'empire achéménide au début du Ve siècle av. J.-C. Le téléfilm fait alterner des entretiens avec des historiens de l'Antiquité et des séquences de reconstitution où les acteurs parlent en grec ancien et en persan. La première partie, « Vaincre à Marathon », retrace les grandes étapes de la première guerre médique, qui oppose l'armée du roi perse Darius Ier aux cités de Grèce centrale, en particulier Athènes. Elle détaille notamment la victoire grecque au cours de la bataille de Marathon. La seconde partie, « Divine Salamine », retrace la seconde guerre médique au cours de laquelle le roi Xerxès Ier tente à son tour d'envahir la Grèce, en détaillant notamment la victoire des Athéniens lors de la bataille de Salamine.
D'avril à juillet 1994, un million de Tutsis sont massacrés au Rwanda par leurs compatriotes Hutus. Les causes de ce génocide prennent leur source dans la colonisation qui stigmatise une opposition entre deux castes sur de pseudo-scientifiques bases raciales. Le colonisateur s'appuiera sur la classe des Tutsis puis par la suite sur celle des Hutus, majoritaires.
Au début de la guerre froide aux États-Unis, l'homosexualité est encore considérée comme une maladie psychiatrique et la sodomie est passible de prison dans de nombreuses régions du pays. Pour débarrasser de « ces pervers », le gouvernement organise donc une « chasse aux sorcières » qui vise à débusquer et renvoyer les homosexuels qui travaillent dans la fonction publique. En 1950, le sous-secrétaire d'État John Peurifoy informe ainsi le public qu'il a renvoyé quatre-vingt onze gays et lesbiennes du Département d'État…
Jocelyne Khoueiry était une combattante active des milices phalangistes durant la guerre civile libanaise. A la fin de la guerre, elle se repent et se tourne vers Dieu. Jocelyne Saab rentre au Liban pour faire son portrait.
Godet a fait la guerre d'Algérie. Au moment du film, en 1975, il entraîne les milices phlangistes au combat. Jocelyne Saab le laisse dresser son portrait devant sa caméra.
Le 13 avril 1975, des miliciens des forces d'extrême droite libanaises tirent sur un bus transportant des Palestiniens, à Ain el Mreisse à Beyrouth. C'est le début d'une guerre de 15 ans. Jocelyne Saab se rend au Liban et interroge citoyens et chefs politiques sur l'escalade en cours.
Le documentaire fait état des des recherches des dix dernières années de l'historien Yannick Gendron sur l'identité du véritable fondateur de la ville de Trois-Rivières. Il met en lumière la vie et la carrière de Théodore Bochart du Plessis qu'il identifie comme l'un des principaux responsables de la fondation du fort de Trois-Rivières en 1634. Il retrace ses rencontres avec l’historien québécois Mathieu D’Avignon, le professeur Frank Lestringant de l’Université Paris-Sorbonne et l’historien français Mickaël Augeron.