Hind, jeune comédienne de 30 ans, incarne le premier rôle dans une pièce théâtrale mise en scène par son mari Taoufik. La pièce s'inspire du vécu tragique de Hind et de son frère cadet, Mehdi, un célèbre chanteur bisexuel. Tous les deux ont été opprimés par leur frère aîné, jeune homme délinquant qui a versé dans l'intégrisme religieux.
À la suite d'un accouchement douloureux, Zakia, jeune femme de la bourgeoisie tunisioise, devient dépendante de la plante de Khochkhach (pavot) que sa mère lui administre pour calmer ses douleurs. Après des années de lente descente dans l'enfer de la dépendance, elle rencontre, dans un asile d'aliénés, Khmaïs auprès de qui elle redécouvre le goût d'aimer et de vivre.
Quatre femmes se retrouvent à Dar Joued (prison de femmes) huit mois avant l'indépendance de la Tunisie (entre octobre 1954 et juin 1955). D'âges et de conditions sociales différents, elles sont condamnées à cohabiter en subissant l'autorité et les injustices de leur geôlière : la jaida. Elles vont partager souvenirs du monde extérieur, joie, émotions et détresse de leur quotidien.
Les événements du film se passent dans la Tunisie des années 1930, plus précisément de 1924 à 1934. Ils relatent l'histoire de trois mythes de l'histoire tunisienne : Tahar Haddad, l'un des précurseurs des droits de l'homme, de la liberté et de l'émancipation de la femme tunisienne, Mohamed Ali El Hammi, fondateur du premier mouvement syndical tunisien et Abou el Kacem Chebbi, considéré comme le réformateur de la poésie tunisienne. Dans un contexte politique très agité, avec un peuple en lutte pour l'indépendance, le film relate une confrontation entre des esprits réformateurs et une société conservatrice rattachée aux traditions.
El Malga est un village tranquille du Sud tunisien qui vit au rythme des fêtes nationales pendant lesquelles le comité culturel propose systématiquement le même programme. Un coup de téléphone de la capitale annonce la visite prochaine d'une équipe de télévision allemande dans la région. Le comité culturel décide alors de donner une image positive de son village et de son pays et se livre à une véritable mise en scène qui travestit la réalité.
Une nuit particulière à Tunis : un jeune homme, Stoufa, révolté et humilié par son père, rencontre une jeune et jolie prostituée, Saloua. Cette fille est violée par ses copains mais c'est sur Stoufa qu'elle se venge. Ce dernier la recherche toute la nuit pour la retenir mais cette fille est introuvable.
L'histoire se passe à l'intérieur des murs de la médina de Tunis. Une jeune fille nommée Ramla est ramenée par ses parents de l'extérieur de la ville pour épouser son cousin Bab auquel elle est promise depuis son plus jeune âge. En attendant son mariage et la sortie de Bab de prison, elle est emprisonnée par sa future belle-mère Rabha dans l'une des chambres de la oukala, un lieu d'habitation où se croisent des résidents de tous types. Ne pouvant pas supporter son incarcération dans cet espace clos et malsain, elle fuit avec l'aide de son deuxième cousin Fraj, un prédicateur simple d'esprit. Elle est alors confrontée à l'expérience de l'évasion dans un milieu hostile aux femmes.
Alors qu'il était en repérage pour son film dans le Sud tunisien, le réalisateur Youssef croise le regard d'une superbe beauté berbère qui lui intime l'ordre de ne pas la filmer. C'est le début d'une errance qui le conduit à sa perte dans le grand désert, en proie le jour aux mirages, la nuit à ses angoisses, ses souvenirs d'enfance, ses premières images de cinéma, la peur de voir ce film échouer parce qu'il a laissé s'envoler l'esprit. Sa voiture est son seul point de repère et son moyen de résistance, grâce au contenu du coffre où traînent des scénarios, des photos et des moyens de subsistance.
Les évènements du film se passent en 1952 : un jeune homme est déchiré entre sa vie sentimentale, avec la fille de son employeur qui s'apprête à se marier avec un autre, et ses positions politiques de rébellion contre la colonisation.
Lors de la cérémonie de mariage forcé avec son cousin Ikbal, Aïcha fait volte-face et s'enfuit avec Mehdi, le jeune homme qu'elle aime. S'ensuit alors une course poursuite effrénée qui, en les conduisant sur les lieux de leurs souvenirs, les mènent jusqu'aux origines de leur déchirement.
La jeune Ishtar accompagne son grand-père (Bab'Aziz) dans le désert pour se rendre à une réunion de derviches qui n'a lieu que tous les trente ans. Pour Bab'Aziz, il s'agit en fait d'aller rejoindre sa tombe, délimitée par un carré de cailloux. Mais le vieil homme est une source de contes et de légendes, et le parcours sera l'occasion de rencontres et de récits de destinées multiples, un peu comme dans les Mille et Une Nuits.
Les pays de l'espace Schengen décident encore d'une nouvelle loi relative à l'immigration. Il faut réussir la dictée de Pivot pour pouvoir obtenir un visa d'entrée en Europe. Rachid, candidat à l'immigration, doit subir ce test.
Femme libre et artiste aux multiples talents, Habiba Msika est l'une des plus brillantes étoiles de son époque : les années 1920. Inspiré par la vie réelle de l'artiste, le film évoque ses trois dernières années à partir de 1927. Rythmée par les soubresauts d'une époque en pleine mutation, cette étape tumultueuse de la vie de Habiba Msika est marquée du fer rouge de l'amour que lui vouent Mimouni, un riche propriétaire terrien et Chedly, un jeune poète de bonne famille.