Le film raconte les destinées de plusieurs personnes habitant dans une même ville, Tunis : Shams qui vit une déception amoureuse, Sabrine entre la pression de sa famille et sa vision de son prince charmant, Inès qui jouit après son divorce de son célibat et de ses relations ouvertes, Hassan qui décide après la mort de sa femme d’abandonner sa réussite professionnelle et de revenir en Tunisie, Sami le chauffeur de taxi qui se trouve soudainement au chômage, Mo le propriétaire d’un pub qui vit dans une corruption totale.
Omrane, la quarantaine, ancien employé de maison, se sent affranchi en devenant courtier de filles de ménage, « bonnes à tout faire » qu'il transporte de son village natal — qui est célèbre pour ses femmes dépositaires du savoir-faire et de la technique de la poterie berbère — vers des familles de parvenus nouvellement installés dans les quartiers faussement huppés de la capitale. Il se porte garant devant les mères de la vertu et des mensualités de leurs filles.
Richard, journaliste et reporter, part pour la Palestine. L'imminence d'une signature d'un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens et la douce perspective de retrouver son amie Esther a raison de sa résistance à se relancer dans le reportage politique. Dès son arrivée à Jérusalem, son chemin croise celui d'un « guide » palestinien, personnage ouvert, chaleureux et volubile, surnommé « radio-locale ». Celui-ci est en plein émoi, comme toute sa famille partie à la recherche d'une grand-mère disparue en 1948 lors de l'entrée des Israéliens à Jaffa et qui vient soudainement de réapparaître à la une d'une journal local.
L'histoire se déroule en Tunisie, en janvier 2011. Deux jeunes cousines, Zaineb, 21 ans, et Aïcha, 27 ans, solidaires de la rébellion populaire enclenchée dans leur pays, luttent également pour affirmer leur indépendance et réaliser leurs aspirations. Brahim, le fiancé de Zaineb, entrepreneur en France, souhaiterait se marier avec elle et rentrer à Nice où il vit. Mais il voudrait également que sa future épouse porte le voile. La mère de Zaineb le soutient. Aïcha, profondément musulmane, est pour sa part voilée. Elle assume seule la charge de ses sœurs et de son grand-père. Hamza, militant islamiste radical, récemment évadé de prison, aime Aïcha et voudrait se marier avec elle.
The film opens with a pirate transmission of a cartoon camel superimposed over a speech by president Truman about nuclear power. The piracy originates in a remote location in North Africa based on the handiwork of a 'lone wolf' hacker, Kalt, working with her young acquaintance who calls her 'auntie'.
Nun, jeune analphabète issu d'une famille de onze enfants, nés d'un père agent des douanes autoritaire, alcoolique et musulman pratiquant, vit avec sa mère, femme soumise et dépassée par les difficultés de sa vie sordide, et avec ses frères et sœurs tous chômeurs, repris de justice, prostituées ou émigrés clandestins. Le jour des fiançailles de sa sœur aînée, au moment de dire la prière, une crise de fou rire et de larmes irrépressible le conduit à l'hôpital psychiatrique de Tunis. C'est là qu'il rencontre une psychothérapeute. Rencontre qui va tout changer.
La « saison des hommes », c'est le mois durant lequel les maris, qui vivent et travaillent à Tunis, rentrent à Djerba retrouver leurs femmes, qui les attendent en tissant des tapis. Mais Aïcha rêve de vivre avec son mari Saïd dans la capitale tunisienne. L'attente du retour des hommes est l'occasion de complicités, mais aussi de tensions et de déceptions.
Youssef Soltane, un intellectuel de 45 ans, est le pur produit d'une génération qui a connu les périodes euphoriques des grandes idéologies des années 1960 et aussi leur faillite collective. Youssef fut emprisonné longtemps et torturé pour ses activités d'opposant politique. Sa liaison tumultueuse avec Zineb, la jeune et belle bourgeoise, qui lui a fait découvrir l'amour et l'avait hebérgé et caché à l'époque de ses activités clandestines, ne lui vaut plus que des déboires. Quelques mois après sa sortie de prison, son épouse répudiée, Fatma, est morte, laissant les trois enfants à la garde de leur grand-mère. Au cours de cette longue nuit d'hiver, celle de la fête de l'Achoura, Youssef va errer à la recherche d'un refuge affectif, d'une tendresse, en proie à toutes les interrogations qui secouent sa mémoire.
Un instituteur est nommé dans le désert du Sud tunisien pour enseigner la grammaire dans un village où il n'y a pas d'école. Il découvre un univers singulier et irréel, où les enfants veulent faire pousser un jardin dans un désert dont les hommes recherchent les limites. Amoureux de la fille du cheikh qui l'héberge, il se laisse finalement envoûter par le monde de sable et le chant andalou de ses baliseurs. Dans ce conte, la magie et le réel s'imbriquent pour chanter la beauté du désert. Le cinéaste, par l'attention portée à la composition des plans et des séquences, traités comme des tableaux, et par la poétique de son écriture rend hommage à la splendeur de la culture arabe.
Un réalisateur de télévision, Chamseddine, décide de tourner un reportage sur des ouvriers tunisiens partis travailler en France et de retour au pays. Il rencontre ainsi Hamed et sa femme Maoura, d'origine espagnole. Ben Ammar filme les difficultés qu'éprouve le cinéaste à réaliser son documentaire, et les épreuves que traversent les couples constitués d'Hamed et de Maoura, de Chamseddine et Merle, la fiancée française du réalisateur.
Dans une banlieue populaire de Tunis, un tromboniste de fanfare rêvait que son fils, Anès, devienne un grand musicien. S’appropriant le rêve du père, l’enfant a développé des aptitudes extraordinaires dans la pratique du violon. Il a remporté plusieurs concours et a finalement accédé à la prestigieuse École Yehudi Menuhin de Londres. Le film retrace les étapes de ce parcours hors du commun, les obstacles qu’Anès rencontre, son évolution durant son exil en Europe.
Aïcha, Radhia et leur mère vivent à l'écart du monde, dans une maison à l'abandon dans laquelle la mère a déjà travaillé comme domestique. Leur quotidien vacille le jour où un jeune couple vient s'installer dans la maison. Les trois femmes cachent leur existence aux nouveaux venus, de peur d'attirer l'attention sur leur situation et d'être chassées. En effet, elles cachent un secret inavoué lié au lieu.