Arnold Murer revient à Langnach, son village natal, en Suisse, après avoir passé quatorze ans en Amérique. Tout le monde sait qu'il est parti afin de ne pas aller en prison pour une tentative de meurtre qu'il a toujours niée. Murer s'installe loin du village, dans un hébergement délabré dans la carrière et vit comme un ermite. Les gens du village le rejettent et espèrent s'en débarrasser. Seul Nappi, un handicapé mental, et Meidi, une fille de treize ans, viennent le voir et se lient avec lui.
Le documentaire porte sur le photographe de guerre américain James Nachtwey. Dans l'un des innombrables foyers de guerre de la planète, au cœur de la souffrance, de la mort, de la douleur et du chaos, le photographe James Nachtwey cherche l'image dont il pense qu'elle pourra être publiée.
Un petit garçon termine de dessiner un cerf-volant à l'étage d'une maison remplie de canettes de bière vides. Il empile ensuite des canettes pour en faire une pyramide, mais le tas finit par s'écrouler et par rouler dans l'escalier. Au rez-de-chaussée, une femme ivre regarde une série sentimentale à la télévision. C'est la mère du petit garçon, qu'elle appelle « Courgette ». Au bruit, elle se met en colère et commence à monter l'escalier menant à l'étage, en annonçant au garçon qu'elle va le battre. Effrayé, le garçon referme brusquement la trappe sur la tête de sa mère qui tombe dans l'escalier et ne bouge plus. Au commissariat, un policier, Raymond, prend la déposition du petit garçon qui s'appelle Icare, mais préfère être appelé Courgette. Il n'a plus de père, mais il l'a dessiné sur son cerf-volant qui ne le quitte jamais. Raymond explique à Courgette que sa mère « est partie » et qu'il va l'emmener dans un endroit où vivent des enfants comme lui, qui n'ont plus ni père ni mère : un orphelinat.
1972. Jeux olympiques de Munich. 121 nations, 7 123 athlètes. Pour la première fois, les chaînes de télévision du monde entier sont là pour retransmettre l'évènement.
Suisse, canton de Zurich. Une fillette de huit ans est découverte assassinée. Deux autres meurtres similaires ont été commis dans le passé. La police arrête un colporteur auquel elle extorque des aveux, sur lesquels il se rétracte le lendemain avant de se pendre dans sa cellule. Cette erreur judiciaire révolte un policier proche de la retraite qui décide de reprendre l’enquête. Celle-ci le mène sur une route nationale que semble emprunter régulièrement un suspect qui distribue aux fillettes des chocolats aux amandes en forme de hérissons. Sur cette route nationale, le policier loue une station service vacante et y installe une mère et sa fillette comme appât.
C’est l'histoire d'un enfant surdoué, pianiste virtuose, ne laissant jamais aucune de ses questions sans réponse, n'hésitant pas à avoir comme livre de chevet toutes sortes d'encyclopédies. C'est aussi celle d’un génie de la bourse.
Le documentaire donne la libre parole à plusieurs acteurs de la filière, et montre une variété de points de vue qui parfois se répondent les uns les autres à des points différents du globe. Des allers et retours entre l'Europe et l'Amérique sont fréquents tout au long du film, qui se termine par une arche de Noé bâtie en Australie, au large de Perth.
Le film raconte la rencontre de trois femmes tunisiennes, trois femmes confrontées aux traditions patriarcales conservatrices. Leïla, d'origine modeste, dans l'impossibilité de vivre un amour partagé, a dû fuir et se prostituer. Naïma, médecin, qui l'a prise en charge dans des circonstances extraordinairement pénibles, vit, de son côté, toute seule avec sa fille Mounia. Elle aussi a dû renoncer à une idylle de jeunesse et a fait un mariage arrangé malheureux. Le troisième portrait de femme est celui d'Amina, mariée à un professeur de philosophie aux idées libérales. Elle est pourtant désillusionnée et vit, à présent, séparée.
Le film raconte une histoire vécue. Septembre 1988. Haydar et Meryem, un couple turc, s'apprêtent à quitter un petit village de montagne, situé dans le sud-est du pays, avec Mehmet Ali, le plus dégourdi de leurs huit enfants. Le «voyage de l'espoir» doit les sortir de leur pays pauvre et les mener dans ce pays nanti qu'est la Suisse. Pour payer son voyage au paradis présumé, la famille a vendu tous ses biens. Arrivés à Izmir, le trio embarque clandestinement sur un cargo en partance pour Gênes. En Italie, des passeurs conduisent les trois Turcs au col du Splügen, d'où ils se mettent en route pour la Suisse malgré le froid et la neige. Le franchissement illégal de la frontière finira tragiquement: le petit garçon meurt d'épuisement et d'hypothermie dans les bras de son père.
Le film se voit comme un plaidoyer pour la libération de la sexualité féminine dans des relations sensuelles et égalitaires entre les sexes au XXI siècle. Il accompagne cinq jeunes femmes d'origines culturelles différentes qui s'opposent à la répression de la sexualité féminine dans leurs communautés culturelles et religieuses. Le film révèle des similitudes entre les différentes protagonistes et montre leur lutte pour une sexualité auto-déterminée. De plus, il remet en question les structures patriarcales et la pornographie ubiquitaire contemporaine.
Deux jeunes Suisses, Vincent et Françoise, sont mariés. Lui est horticulteur, elle secrétaire. Ils aimeraient quitter Genève pour l'Afrique. Justement un de leurs amis vit en Algérie et leur promet du travail. Au moment de partir ils reçoivent un télégramme leur demandant d'annuler leur départ. Troisième volet de la trilogie sur l'évasion après "Charles mort ou vif" et "La Salamandre".
Le film raconte l'histoire de Bruno Manser qui se rend à Bornéo en 1984 et apprend la survie dans la jungle avec les Penan. L'avenir des populations autochtones est menacé par la déforestation et Bruno Manser mène les Penan dans une lutte contre les acteurs de l'industrie du bois et le gouvernement malaisien.