Au XIX siècle, l'histoire de deux destinées qui se croisent : celle d'un orphelin en quête d'identité généalogique, Pedro da Silva, interne dans un collège religieux ; et celle du Père Dinis, un prêtre, autrefois aristocrate libertin, qui élève Pedro comme son fils. À partir d'un telle rencontre, l'évocation d'un tourbillon de récits, d'aventures et de personnages nous entraîne dans un voyage mouvementé à travers le monde et les années…
Au cœur d’un bidonville de Luanda, DJ Buda possède un studio d’enregistrement. Il donne ainsi à de jeunes chanteurs et poètes l’opportunité de s’exprimer. Scandant leurs textes sur les rythmes de Buda, les enfants crient toutes leurs inquiétudes et leurs expériences quotidiennes, chacun à sa façon. Le résultat de ces sessions organisées par Buda est une cacophonie polyphonique qui retranscrit la réalité de la vie en Angola. À la fin, ils dansent joyeusement, écoutant leurs propres œuvres, et emmènent leur CD chez eux.
Bab Sebta signifie en arabe « la porte de Ceuta ». C’est le nom du passage situé à la frontière entre le Maroc et Ceuta, l’endroit vers où convergent tous ceux qui, venus de différentes régions d’Afrique, cherchent à émigrer en Europe. Ce lieu est symbolique de la possibilité de mener une vie meilleure ou être condamné à rester sur le continent noir. Le film Bab Sebta parcourt quatre villes africaines à la rencontre de ces voyageurs et de leurs rituels d’attente.
À l’époque coloniale, le Grand Hôtel dans la ville de Beira était le plus grand hôtel du Mozambique : 350 chambres, des suites luxueuses, piscine olympique… Désormais l’édifice, en ruines, sans électricité ni eau courante, est habité par 3 500 personnes. Certains vivent ici depuis vingt ans. En plus des chambres, les antichambres, couloirs, aires de service et le sous-sol de l’hôtel – où c’est toujours la nuit – servent également d’habitation.
En 1462, les premiers esclaves arrivèrent au Cap-Vert, ramenés d’Afrique par les colons portugais. Ils apportaient avec eux les rythmes et les semences de ce qui est devenu le batuque : une musique chantée et une danse sensuelle rythmées par des percussionnistes disposés en cercle. Réprimé et interdit pendant l’époque coloniale, le batuque a résisté dans la clandestinité et est aujourd’hui adopté comme un symbole de l’identité culturelle capverdienne. Le groupe Raiz de Tambarina est l’un des plus anciens groupes de l’île de Santiago. De répétition en célébration, à travers leur vie quotidienne, les membres du groupe – un chauffeur de camion, une femme de ménage, des marchandes de poisson – nous font partager leur passion du batuque, et découvrir le Cap-Vert d’hier et d’aujourd’hui.
Leni décide un soir de se rendre à Madrid pour présenter son nouveau compagnon, Rafi à sa famille. L'ennui est que la famille est juive et un peu désaxée, et que Rafi est palestinien. L'arrivée de cet "étranger" va perturber l'équilibre de la famille Dalì et engendrer une série de quiproquos loufoques et de catastrophes hilarantes.
En Guinée-Bissau, il existe à peu près vingt-et-un groupes ethniques aux traditions et dialectes totalement différents. À travers Isabel, le personnage de ce film, et sa vie quotidienne, nous découvrons Bissau, une ville en effervescence permanente où grandit un fort désir d’avenir.
À la fin des années 1960 les Portugais font leur dernière guerre coloniale sans issue en Mozambique. Evita, une jeune portugaise belle et fougueuse, arrive au Mozambique pour épouser Luis, un soldat de l’armée coloniale. Evita se rend rapidement compte que Luis n’est plus l’étudiant en mathématique prompt à la riposte et ambitieux qu’elle connaissait à Lisbonne. Il a perdu son innocence. Quand Luis doit partir pour la guerre, Evita reste seule. Errant dans la ville, elle découvre un nouveau mode de vie et manifeste une liberté qui est inhabituelle pour cette époque.
De jeunes musiciens mozambicains, qui habituellement jouent du jazz, de la funk et du hip hop, s’allient à un groupe d’hommes âgés, stars du marrabenta, le style musical traditionnel du Mozambique. Ensemble, ils forment un groupe appelé Mabulu et mélangent leurs styles musicaux. Les « Old Glories », comme les appellent affectueusement leurs fans, vivent encore à Maputo, au jour le jour. Ils survivent comme ils l’ont fait durant les 50 dernières années, en écrivant des chansons qui racontent les détails, heureux ou malheureux, de leur vie.
En racontant l'histoire de l'Institut National du Cinéma (INC), de ses films et des gens qui lui sont liés, ce documentaire raconte aussi l'histoire d'une jeune nation africaine. Quel rôle le cinéma peut-il jouer dans la reconstruction des valeurs culturelles? Ou quel rôle peut-il jouer dans la destruction de ces valeurs? Après des siècles de colonisation, suivis d'années de guerre civile, de famine et de destruction, un pays tente de réfléchir sur son passé, reconstruire son identité et réclamer sa dignité.
Ce documentaire traite du mode de vie « rasta » au Portugal. Il montre comment vit dans la ville un groupe de personnes qui croient en une philosophie de la non-violence venue d’Éthiopie, qui croient au Jáh Rastafari, le fils de Dieu sur la Terre, qui sont passionnés de reggae et de ses messages de paix, principalement diffusés dans les chansons de Bob Marley. Le film montre aussi la famille « One Love Family », des musiciens et adeptes de la philosophie rasta, qui ont choisi de se marginaliser du système qu’ils surnomment « Babylone », pour vivre une vie plus pure et plus salutaire à la campagne, dans les environs de Coimbra.
Ce documentaire réalisé par Ana Lúcia Ramos Lisboa décrit le géant révolutionnaire du Cap-Vert sous différents aspects : en tant qu’homme, père, politicien, humaniste et poète. Amilcar Cabral est né en Guinée-Bissau en 1924 et fut assassiné à Conakry en 1973. Il fut le leader du Mouvement de libération du Cap-Vert et de la Guinée, ainsi que le fondateur du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) en 1959. Il est considéré comme une véritable icône de l’histoire africaine.
Capitaines d'avril retrace la Révolution des œillets qui se déroula les 24 et 25 avril 1974 et renversa l'Estado Novo créé par Salazar et poursuivi par Marcelo Caetano. Ce film suit différents protagonistes comme le capitaine Salgueiro Maia (Stefano Accorsi) ou Manuel (Frédéric Pierrot).
Sur les bords du Douro, dans la propriété du Romesal, Ema, une adolescente de 14 ans est élevée par son père, austère mais sympathique, entourée de sa tante dévote et des servantes du domaine : Branca, Marina et Rithina qui est muette.