Le gérant (Rysiek) d'un club de sport étatique doit arriver à Londres avant son ex-femme Irene, pour collecter une somme d'argent placée sur un compte commun pendant leurs jours heureux. Mais sortir d'un pays communiste n'est jamais facile, même pour un malin comme Rysiek.
Ce documentaire a la particularité « de confronter directement des victimes de prêtres pédophiles, en caméra cachée, avec leurs agresseurs ». Il « met en cause la hiérarchie épiscopale dans la faiblesse — voire l’absence — des sanctions dans les cas de pédophilie », dénonçant l'hypocrisie de l'église polonaise et l'impunité des prêtres agresseurs.
Un jeune agent de la poste (Tomek), timide et réservé, épie, durant des mois, sa voisine de l’immeuble d’à-côté, Magda, une jeune femme trentenaire aux mœurs plutôt libertines. Il en est, au fil des mois tombé amoureux. Il imagine des stratagèmes pour l’approcher, et lui déclare sa flamme.
À la suite de coïncidences comiques, un soldat polonais, Franciszek Dolas, est convaincu d'être à l'origine de la Seconde Guerre mondiale. En essayant de se racheter à tout prix, il accumule de nouveaux ennuis. Ce faisant, il se retrouve sur les différents fronts de guerre (Yougoslavie, mer Méditerranée, Proche-Orient, Italie) avant de retourner en Pologne.
Varsovie, sous un soleil d'hiver, dans les années 80. Jacek Łazar, jeune homme de 21 ans venant de la campagne, erre sans but dans la ville, désœuvré et semblant chercher les ennuis. Waldemar Rekowski, quadragénaire peu sympathique, s'apprête à commencer sa journée de chauffeur de taxi. Piotr Balicki, jeune avocat idéaliste, passe son examen final pour entrer au barreau.
Dans la Pologne stalinienne, la chanteuse de cabaret Tonia décide de passer la soirée à boire avec un groupe d'amis. Le lendemain matin elle se réveille en prison et découvre qu'elle a été arrêtée pour des raisons politiques. Alors que les responsables de la prison l'interrogent, la torturent et l'humilient, elle se bat pour sa survie et pour maintenir son innocence en refusant de signer de faux aveux. Au fil de ses années d'emprisonnement, sa relation avec ses ravisseurs se complique.
Fin septembre 1944, l'insurrection de Varsovie dure depuis bientôt deux mois. Prise entre deux fronts, une compagnie déjà très éprouvée doit s'enfuir par les égouts (qui donnent au film son titre original). Désorientés, étouffés par un air irrespirable, les hommes et les femmes de la compagnie cèdent peu à peu au découragement ou à la folie. Le film de guerre devient film intimiste, s'attachant à des personnages singuliers (deux couples, un compositeur, l'officier qui commande la compagnie) et montre les égouts varsoviens, pourtant célébrés comme le lieu des exploits de la résistance polonaise, comme un enfer dont aucun personnage ne peut sortir vivant ou libre. Alors que le gros de la compagnie est fait prisonnier après être sorti derrière les lignes allemandes, que nombre de personnages sont morts dans les galeries, le lieutenant, qui sort sain et sauf mais seul, décide dans le plan final de retourner dans les égouts.
Au début du XIX siècle, en Espagne, pendant les guerres napoléoniennes, un soldat et un officier découvrent un vieux manuscrit qui, curieusement, relate l’histoire d’Alfonse van Worden, capitaine de la garde wallonne et grand-père de l’officier. Le récit commence alors qu’Alfons cherchait un raccourci pour traverser une redoutable montagne : la Sierra Morena. Voici la trame du manuscrit :
Un homme (Filip) achète une caméra dans l'intention de filmer sa fille naissante. Engagé par son employeur pour enregistrer sur pellicule le passage de hauts dignitaires dans l'entreprise, il se prend de passion pour la création cinématographique et, de fil en aiguille, réalise de plus en plus de films jusqu'à en négliger tout autre aspect de sa vie.
Le film raconte l'histoire de Ryszard Siwiec, un comptable de Przemyśl qui s'immola le 8 septembre 1968 en plein milieu d'un festival national pour célébrer la récolte au Stadion Dziesięciolecia à Varsovie pour protester contre le régime communiste et l'Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie. Grièvement brûlé, Siwiec a été transporté d'urgence à l' Hôpital Praski où il décéda quatre jours plus tard.
Daniel est un jeune de 20 ans dans un centre éducatif surveillé en semi-liberté qui accueille des délinquants souvent violents. Il est attiré par la prêtrise, mais il n'a pas achevé sa scolarité secondaire et en outre son casier judiciaire lui ferme la porte du séminaire. Envoyé pour un emploi dans une scierie, il se retrouve empêtré dans un mensonge non-prémédité où il prétend en discutant avec une jeune fille rencontrée dans une église être prêtre. Le curé qui l'accueille sans connaître la vérité, devant quitter sa paroisse pour un traitement contre son alcoolisme, lui confie son intérim sans en informer l'évêché. Daniel pris à son propre piège n'ose pas reconnaître son mensonge et assure les responsabilités du prêtre : messes, contacts avec les paroissiens et avec le maire du village, qui se trouve être le propriétaire de la scierie où il devait travailler, apparemment la principale entreprise locale, etc. Un tragique événement avait endeuillé la commune l'année précédente, un accident provoqué par une collision entre deux véhicules qui avait provoqué la mort de six jeunes dont la voiture avait été percutée frontalement par celle d'un autre automobiliste vivant dans le même village, décédé également. Depuis, les familles des victimes s'opposent à l'inhumation du chauffeur impliqué et persécutent sa veuve par des lettres anonymes d'injures et des inscriptions sur la façade de sa maison. Daniel s'attache à trouver une solution pour faire tomber le vindicte dont la veuve est victime. Dans ses homélies, inspirées notamment de celles prononcées par l’aumônier de son centre éducatif, il tient un langage moins stéréotypé que le curé en congé et plaît à la majorité des paroissiens. Le maire est plus sévère à l'égard de ce jeune prêtre qui critique sévèrement la course à l'enrichissement lors l'inauguration de nouveaux bâtiments de la scierie. À l'occasion de cette cérémonie, un de ses anciens camarades du centre éducatif le reconnaît et veut le faire chanter, allant jusqu’à mettre le feu à une annexe du presbytère. Parallèlement, Daniel, sans avouer sa situation réelle, a une relation amoureuse avec la jeune fille rencontrée dans l'église du village à son arrivée.