Au XVII siècle, un village africain du golfe de Guinée semble avoir échappé par miracle à la chasse aux esclaves du puissant roi Adanggaman, tyran esclavagiste passionné d'or, de pouvoir, de rhum et amateur de pacotille. Le vieux N'Go,qui dirige son foyer avec un esprit de caste et sous une autorité sans partage, tente d'imposer à son fils Ossei une jeune fille de famille aisée, Adjo. Rebelle,d'un tempérament indépendant, Ossei refuse de se soumettre à l'autorité paternelle car il aime Mawa. Une nuit, au paroxysme du conflit familial, Ossei quitte le village. C'est le moment que choisissent les Amazones d'Adanggaman pour mettre à feu et à sang le village et capturer hommes, femmes, enfants ainsi que la mère d'Ossei, Mô Akassi.
Bouka a appris dans son enfance les secrets des plantes et des animaux, de son père, Assouan. Ils vivent avec sa mère Abouka dans un petit village au milieu de la forêt. Un jour leur vie est brisée par la mort brutale et inexpliquée d'Assouan. Bouka soupçonne son oncle d'être à l'origine de ce drame, car selon la tradition, sa mère devra épouser ce dernier et lui céder ses biens. Une fois mariée, Abouka devient enceinte. Bouka est révolté et organise une société secrète avec ses compagnons de jeux. Mais les jeux deviennent tragiques.
Fils d'un riche bourgeois d'Abidjan, Jean refuse de suivre les traces de son père et décide de vivre pleinement sa passion pour la musique. Il quitte l'entreprise familiale pour s'engager dans la troupe locale comme musicien de kora. Une décision qui fâchera définitivement son père.
Riche cultivateur d’ananas dans un village ivoirien, Alcaly dit « Demi-dieu » mène une vie paisible auprès de ses cinq femmes ; jusqu’au jour où il fait la connaissance de Binta, une étudiante rebelle, renvoyée au village par sa tante qui estime que la ville lui a fait perdre la tête. Obsédé par sa jeunesse et sa beauté, il n’a plus qu’un seul objectif ; faire d’elle sa sixième épouse: « Je suis Demi-dieu, et je vais t’épouser » lui dit- il sur le ton du défi. Il réunit immédiatement ses femmes pour leur faire part de sa décision, sans qu’elles n’aient vraiment leur mot à dire « une pour chaque jour et le dimanche pour la plus méritante ». Binta refuse fermement cette union, que ses parents approuvent, poussés par la montagne de présents faite par leur futur gendre. Elle finit par accepter mais à certaines conditions, qui vont très vite mettre la concession familiale sens dessus dessous.
Run s’enfuit… Il vient de tuer le Premier ministre de son pays. Pour cela il a dû prendre le visage et les vêtements d’un fou, errant à travers la ville. Sa vie lui revient par flashes ; son enfance avec maître Tourou quand il rêvait de devenir faiseur de pluie, ses aventures avec Gladys la mangeuse et son passé de milicien en tant que Jeune Patriote, au cœur du conflit politique et militaire en Côte d’Ivoire. Toutes ses vies, Run ne les a pas choisies. À chaque fois, il s’est laissé happer par elles, en fuyant une vie précédente. C’est pour ça qu’il s’appelle Run.
Dans le petit village d'Afrique de l'Ouest où se déroule cette fable ironique, un pauvre porcher, qui ne cesse d'être méprisé par les hommes de son village, faillit se noyer dans le fleuve un jour où il a trop bu. Sorti de l'eau, il a alors la vision d'un « enfant de Dieu », qui l'aurait choisi entre tous pour sauver son peuple. Désormais il se présente aux siens comme Magloire Ier, le « cousin du Christ ». Un peu fou, un peu voleur, charlatan pour les uns, prodige pour les autres, il règne en maître absolu et pousse ses convictions à l’extrême, allant jusqu’à se faire crucifier comme le Christ. Ce film évoque avec humour la prolifération des sectes et les aberrations qu’elles peuvent véhiculer dans une Afrique ballottée entre tradition, modernité et pouvoir.
Tony et sa sœur sont confiés à leur grand frère policier. Lésés par leur mère qui a tout misé sur l’aîné de ses trois enfants, les deux derniers essaient de s’en sortir tant bien que mal. La relation houleuse entre les deux frères après le décès de leurs parents n’arrange pas la situation, qui se dégrade rapidement.
Les traditions africaines sont questionnées par le biais des difficultés d’un jeune intellectuel africain, traumatisé par une éducation trop stricte en Afrique.
Un jeune cadre africain rentre dans son pays après avoir passé quinze années d’études en France. Il obtient un poste de Directeur Général de l’architecture. Après son installation, il décide d’aller rendre visite à sa famille au village, accompagné de sa femme et ses enfants.