Le film raconte l'histoire de trois as de la détente qui, durant la guerre de Sécession, sont à la recherche d'un chargement d'or disparu. Le premier à être présenté est Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, un criminel ayant commis de nombreux délits et dont la tête est mise à prix. Tuco est de connivence avec Blondin : ce dernier livre Tuco aux autorités, encaisse la prime de l'arrestation et libère ensuite son complice au moment où celui-ci va être pendu en coupant la corde avec une balle de fusil. Les deux acolytes se partagent ensuite le butin et refont la même opération plusieurs fois dans les comtés voisins. Durant ce temps, un troisième personnage nommé Sentenza, un tueur sans pitié, apprend l'existence d'un coffre rempli de pièces d'or des Confédérés, caché par un soldat nommé Bill Carson. Il commence donc à chercher plus d'informations à ce sujet.
En 1938, à Arezzo, Guido Orefice, un jeune Italien plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime fasciste. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosué. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et, en tant que Juifs, Guido et son fils sont déportés vers un camp de concentration allemand (sans référence précise). Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène au camp. Là, Guido veut tout faire pour éviter l'horreur à son fils. Il lui fait alors croire que les occupations dans le camp sont en réalité un jeu dont le but serait de gagner un char d'assaut, un vrai.
À Rome, à la fin des années 1980, Salvatore vient d'apprendre la mort de son vieil ami Alfredo. Par cette nouvelle, c'est toute son enfance qui remonte à la surface : son village natal, en Sicile, quand on l'appelait Totò et qu'il partageait son temps libre entre l'église (où il était enfant de chœur) et la salle de cinéma paroissiale, où régnait Alfredo, le projectionniste qui, au travers des films qu'il projetait, lui apprenait la vie.
En 1966, deux frères, Matteo et Nicola Carati, révisent pour leurs examens de fin d’études. Matteo, de son côté, devrait selon toute vraisemblance obtenir haut la main son diplôme de littérature. Nicola qui se destine à la médecine, a tout d’un homme qui s'épanouit, au caractère bienveillant. Dans le cadre d’un programme d’accompagnement, Matteo fait la connaissance d’une jeune fille aliénée mentale nommée Giorgia. Cette rencontre va durablement bouleverser la vie des deux frères.
Antonio Ricci, quarante ans, vit dans une banlieue populaire de Rome, à Val Melaina, avec sa femme et ses deux enfants. Au chômage depuis deux ans, il a finalement la chance de trouver un emploi de colleur d’affiches, à condition qu’il ait une bicyclette. La sienne étant gagée au mont-de-piété, Maria, sa femme, y porte trois paires de draps afin de récupérer l’indispensable vélo. Le lendemain matin, il se rend à son travail, accompagné de Bruno, son fils de 7 ans, qui travaille dans une station-service. Ce même matin, alors qu’il a commencé sa tournée, sa bicyclette lui est volée, anéantissant d’un coup tous ses espoirs. Vainement, il se lance à la poursuite du voleur dans les rues de Rome, il doit se résoudre à porter plainte auprès de la police, qui lui laisse peu d’espoir.
À Rome, le jour férié du Ferragosto (quinze août), la ville est déserte. Bruno Cortona (Vittorio Gassman), la quarantaine vigoureuse, amateur de conduite sportive et de jolies femmes, déambule en voiture, une Lancia Aurelia B24, à la recherche d’un paquet de cigarettes et d’un téléphone public. Roberto Mariani (Jean-Louis Trintignant), un étudiant en droit resté en ville pour préparer des examens, l’accueille chez lui. Sous l’impulsion de l’exubérance et du sans-gêne de Cortona, ils entreprennent un voyage en voiture qui les emmènera vers des destinations toujours plus lointaines. Le jeune étudiant va découvrir l’écart entre la réalité et ce qu’il imaginait concernant l’amour et les rapports sociaux.
Deux chasseurs de prime recherchent le même criminel : l'Indien, d'abord séparément puis ensemble. Mais leurs motivations ne sont pas forcément les mêmes...
Amérique latine, 1952. Après diverses péripéties, un groupe d'Européens déracinés a échoué à Las Piedras, bourgade écrasée de chaleur où règnent corruption, misère et ennui.
Dans les années 1950, à Rome en Italie, un modeste fonctionnaire à la retraite, Umberto Domenico Ferrari, a malheureusement une pension insuffisante pour vivre. Habitant avec son chien "Flyke" chez une logeuse intransigeante et pingre, il essaie de trouver les fonds nécessaires au paiement de son loyer. Pour cela, il doit se démunir petit à petit de tout ce qui lui tient à cœur. Malgré ses efforts, il ne parvient toujours pas à rembourser ses dettes. Il est hospitalisé pour de la fièvre persistante et fait alors semblant d'être pieux pour pouvoir dormir gratuitement quelque temps à l'hôpital, dont les infirmières sont des nonnes. De retour dans sa chambre, il s'aperçoit qu'on la transforme en salon et que son chien, qui était gardé par la jeune bonne, est absent (la logeuse l'a laissé se sauver). Il part à sa recherche et le retrouve dans un chenil. Umberto demande alors à ses connaissances de lui prêter de l'argent pour vivre, mais toutes feignent d'être pressées ou occupées. Ces refus obligent le vieil homme à envisager quelque chose de terrible pour lui : la mendicité. Mais, trop fier pour être vu en train de faire la manche, il semble prêt à mourir. Il essaie de confier son chien à des personnes qu'il juge attentionnées mais, finalement, celui-ci demeure avec lui et l'empêche de se suicider en s'échappant de ses bras au moment fatidique.
Oreste et Giovanni se retrouvent embarqués comme soldats durant la Grande Guerre sur le front italo-autrichien. Ils interprètent les ordres à leur convenance (Giovanni tente même d'expliquer Bakounine aux autres mobilisés qu'il trouve trop respectueux de la hiérarchie), ce qui les tire souvent d'affaire. Pendant une permission Giovanni drague la belle Costantina sans savoir qu'elle se prostitue, ils passent la nuit ensemble, Costantina ne se dévoile pas mais lui vole son portefeuille. Il la retrouvera plus tard et après en être venus aux mains, ils finissent par sympathiser. Mais, petit à petit, le tourbillon de la guerre rattrape nos deux soldats et leurs joyeuses aventures individuelles s'effacent sous la pluie d'obus. Pendant leur dernière mission, au lieu de rentrer il s'abritent dans une étable, mais le lieu est investi par les Autrichiens qui les capturent. Oreste a une parole malheureuse et parle d'un pont de barque en construction. L'officier autrichien les somme de leur en indiquer l'emplacement. Après avoir plus ou moins hésité, ils refusent de parler et sont fusillés l'un après l'autre.
En pleine période fasciste italienne, on assiste à la rencontre de deux êtres que tout semble séparer. Le pays en est à sa 16e année de fascisme et vit un tournant avec une fuite en avant : alliance allemande, lois raciales, déclaration de guerre (référence historique au 16 mai 1938).
Dans une école de la périphérie romaine, un jeune enseignant inexpérimenté donnant ses cours dans une classe à moitié vide décide d'affronter le problème de l’absentéisme en allant à la recherche dans le quartier des enfants qui « sèchent » les cours. Cette nouvelle façon de procéder et les dialogues qui s'en suivent aboutissent à la création d'un enrichissement réciproque entre les jeunes élèves et le maître (Bruno Cirino) lequel aux yeux des téléspectateurs représente la personne qui met en pratique des idées prêchées mais jamais appliquées.
Italie, 1944. Gianni, Nicola et Antonio se lient d'amitié alors qu'ils ont pris le maquis pour combattre les Allemands. Lorsque sonne l'heure de la libération, un monde nouveau s'offre à eux. Militants fervents, pleins de rêves et d'illusions, les voici prêts à faire la révolution.
Un chef de la section criminelle de la police assassine sa maîtresse et va tout faire pour orienter l'enquête sur lui... mais il va, simultanément, utiliser sa situation nouvelle — il est promu à la tête de la division politique de la Sûreté de l'État — pour essayer de confondre les enquêteurs. Dans le contexte de contestation sociale, il entend établir que la subversion s’identifie aux délits de droit commun, et réciproquement.
À l'aube du XX siècle, dans une salle de banquet vide, Danny, l'un des machinistes du paquebot Virginian, découvre un bébé abandonné. Il l'adopte et l'élève comme son propre fils. Ne sachant pas comment l'appeler, il le baptise « 1900 ».