Au Caire, Asfour (Farid El Atrache) est chanteur dans un théâtre. Il est amoureux de sa partenaire la danseuse Aliya, elle-même fille du directeur du théâtre et sur le point d'épouser l'homme d'affaires Mimi Bey qui leur apporte une dot importante. À cause d'un quiproquo, Asfour se croit aimé d'Aliya et entreprend de demander sa main à son père. Ce dernier prend la demande en considération, mais à la condition qu'Asfour offre une dot plus élevée. Comme ce dernier est sans le sou, la demande échoue. Alors qu'Asfour désespéré se lamente dans un jardin, il fait la rencontre d'un vieil homme à l'air bienveillant, personnage mystérieux qui lui apparait parfois brièvement. L'apparition lui donne rendez-vous dans une grotte le soir même. Accompagné de son alter ego Bou'ou, personnage à la fois énergique et gaffeur, Asfour va au rendez-vous où l'homme lui remet un objet qui pourra lui donner le bonheur à la condition qu'il en fasse bon usage : c'est une lampe magique dont sort une séduisante ifrit, Kahramana (Samia Gamal). Celle-ci, invisible pour tout autre que lui, le confond avec son amour, le démon Astaroth, dont Asfour a joué le rôle.
Zelal est une invitation à plonger dans le monde de la psychiatrie et de la folie, en Égypte. Le film part à la rencontre de ces patients ordinaires, enfermés dans des hôpitaux par la société égyptienne, et offre davantage qu’un voyage au cœur de leur monde obscur. Les hôpitaux finissent par être le seul endroit que les patients envisagent, pas parce qu’ils sont réellement « fous » mais parce qu’ils craignent le monde extérieur. Le film oblige ainsi les spectateurs à remettre en question leurs préjugés et leurs interprétations, nous rappelant que, dans une société qui ne supporte pas la différence, la liberté est précaire.
Amal, une jeune chrétienne de 18 ans, vit dans un quartier pauvre du Caire. Elle tombe amoureuse de Tarek, un musulman. Mais ces deux jeunes gens ne peuvent se marier, car interdit dans le pays. Et quand Amal découvre qu'elle attend un enfant, elle est confrontée à un choix terrible, subir un avortement illégal en Égypte ou partir clandestinement en Europe.
Lors de sa fondation à l’aube du XX siècle, Garden City, un petit quartier résidentiel jouxtant le centre-ville du Caire, a été le siège de puissances politiques internationales. Giran nous entraîne dans une visite de ce quartier tel qu’il est aujourd’hui, traversant des villas abandonnées, des salons opulents, des ambassades, des commerces ou des toits terrasses abritant des familles entières. Les demeures et leurs occupants, témoins des remous de l’Histoire, racontent les ruptures, les espoirs, la survie.
Rêve d’ordures suit trois adolescents qui sont nés et ont passé leur enfance dans la plus grande décharge du monde, dans la banlieue du Caire. Là, vivent 60 000 Zaballeen (ou Zabbaleen), le mot arabe pour « peuple des ordures ». En avance sur les initiatives écologiques modernes, les Zaballeen survivent grâce au recyclage de 80 % des déchets collectés. Directement confronté à la globalisation de leur activité, chacun d’entre eux doit faire des choix qui influenceront son avenir et la survie de la communauté.
Derrière l’arc-en-ciel met en lumière la transition du Congrès national africain (CNA), du mouvement de libération au parti du pouvoir de l'Afrique du Sud, à travers l'évolution des relations entre deux de ses plus grands cadres : Thabo Mbeki et Jacob Zuma. Ils furent en exil sous le régime de l'apartheid. Frères d'armes sous Mandela, ils ont travaillé loyalement pour bâtir une nation non raciste. Aujourd'hui ils sont de grands rivaux. Leur affrontement risque de mettre en pièces le CNA et le pays, alors que les pauvres recherchent désespérément l’espoir dans le changement et les élites luttent pour le butin du pouvoir.
Mai falls in love with Ayman, who passes away chasing her brother Mohammad, a drug addict, who stole her bag. The story repeats itself with the same exact dates a year later with her new boyfriend Yaser. Mai asks for her friend's help, Riham who works as a psychiatrist as she detects Ayman's diaries with the help of his father and figures that the same story happened to Ayman, whose girlfriend died a year prior his death.
Au départ d’un concert à St Nazaire jusqu’au tumulte originel du Caire, en passant par Londres, le film compose en plusieurs fragments, plusieurs « tableaux », le portrait musical et intimiste d’une grande crooneuse des sables, Natacha Atlas. D’une migration à l’autre, un seul voyage, une seule rêverie mélancolique entre Orient et Occident. Sur les traces d’une rose pop…
Sadate est exécuté le 6 octobre 1981 par des fondamentalistes islamiques, sous l’impulsion des chefs d’État arabes qui l’avaient exclu de la ligue arabe pour « traîtrise ».
Quatre jeunes égyptiens à différents profils sont à la recherche de l’espace que chacun d’entre eux pourrait appeler patrie, ou foyer. Pour des raisons économiques, religieuses ou de formation, ils font face à des difficultés qui les poussent à chercher une sortie à travers l’émigration ou à essayer de cohabiter avec ceux qui les entourent.
Ce documentaire suit des adolescentes qui vivent dans les rues du Caire, un univers de violence mais aussi de liberté. Ces filles dégagent une force étonnante, mêlant le rire, indispensable, et la dureté dont elles doivent se parer pour faire face à leur quotidien. Leur existence, leur vie et les codes qu'elles adoptent défient le modèle social. Leur journée est semée de menaces, que ce soit les rafles de la police ou encore les rapts par leurs compagnons de rue. Femmes-enfants, filles-mères, danses, rires et acrobaties laissent entrevoir l'enfance tout comme les disputes qui dégénèrent parfois.
Une histoire d’amour et de quotidienneté. Un quelconque lundi se révélera spécial dans la vie d'un couple marié. Ils se découvriront de nouveau grâce à un changement dans leur routine.