La Havane, XIX siècle. Aux abords d'une plantation de café, une Haïtienne distinguée et un romantique commerçant allemand traversent ensemble les rêves brisés et les tragédies sans fin. Malgré les barrières sociales et raciales qui les séparent, leur passion les entraîne dans une romance défiant les tabous de l'époque.
Georgina, 67 ans, se rend à Guantánamo pour voir sa nièce Gina et Cándido, un amour de jeunesse. La mort soudaine de Georgina donne le lancement du voyage de Cándido, Gina et son mari Adolfo, fonctionnaire, pour ramener le corps de Georgina chez elle en suivant le nouveau plan d'état conçu pour économiser de l'argent lors du transport des défunts.
En 1912, sur le territoire de Río Negro au Venezuela, l'arrivée de l'ambitieux gouverneur Osuna, délégué par le dictateur Juan Vicente Gómez, déclenche les hostilités du chef local Carrera qui règne en maître dans la région avec ses nombreux mercenaires. Le colonel Funes veut jouer les médiateurs, mais sa soif exacerbée de justice le conduit à mettre le pays à feu et à sang.
Les vampires, à travers le monde (États-Unis, Allemagne), commencent à s'organiser. L'un des fils de Dracula tente de mettre au point un produit qui protégerait les vampires de la lumière du soleil. Sa tentative échouant, il est la risée de ses congénères. Il quitte l'Europe pour Cuba avec son neveu Joseph et poursuit ses travaux. Il y crée un produit "Vampisol" à base de rhum dont les effets ne se font pas attendre. Son neveu, à son insu, a servi de cobaye. Joseph, surnommé Pepe, grandit sous le soleil cubain sans vraiment se douter qu'il appartient à la race des vampires. Il passe son temps à jouer de la trompette dans un club cubain.
La Havane, à la fin des années 1970. Teresa, mère de trois enfants, est chef d'équipe dans une usine textile. Elle est également déléguée syndicale et médiatrice culturelle. Ses multiples responsabilités sont difficilement conciliables avec une vie de famille traditionnelle. Elle doit donc affronter les récriminations incessantes de son époux. Or, un jour, à la suite d'une violente querelle conjugale - elle découvre aussi que son mari la trompe -, Teresa refuse de se soumettre et décide de mettre fin à cette situation.
Un saccharocrate cubain (riche propriétaire sucrier) décide pour « sanctifier » son Jeudi saint d'inviter douze de ses esclaves à sa table. Il leur lave les pieds. Le lendemain Vendredi saint, les 12 esclaves refusent de travailler, plus ou moins confiants après leur surprenant Jeudi saint. Le maître les fera capturer et décapiter. Un seul échappera à la mort.
Trois destins de femmes cubaines aux prénoms identiques, à trois périodes historiques distinctes, ou l'évolution de la condition féminine dans la plus grande île des Antilles. La première Lucía, issue d'une famille de la bourgeoisie coloniale, s'éprend d'un bel Espagnol, déjà marié dans son pays. En découvrant cette réalité, celle-ci en perd la raison. Nous sommes au moment de la guerre d'indépendance contre l'Espagne (1895). La deuxième Lucía (cette fois de classe moyenne) s'engage aux côtés d'un révolutionnaire dans le combat contre la dictature de Gerardo Machado (1932). Dernière partie du triptyque : durant les premières années de la Révolution cubaine, Lucía est cette fois-ci une ouvrière agricole souffrant du machisme de son conjoint dans une société socialiste défendant officiellement l'égalité des sexes.
Juan Quin Quin et son ami Jachero multiplient les aventures et les métiers les plus farfelus (clowns, démonstrateurs de foire, toreros, enfants de chœurs...). Pourchassés par les autorités, sous le règne de Fulgencio Batista, ils finissent par rejoindre la guérilla révolutionnaire. Mais, n'est-ce pas, là encore, la poursuite de leurs péripéties anticonformistes ?