C'est l'histoire d'un groupe de familles algériennes qui souhaite se rendre la veille du mois de Ramadan à Alger, mais le problème reste entier car tous les bus qui passent sont pleins et personne ne peut les enmener.
L'histoire du film tourne autour de l'épopée de Cheikh Bouamama, un leader de la résistance nationale en Algérie à l'époque coloniale française. Les événements se déroulent dans le sud-ouest du pays. Le film raconte aussi différentes étapes de la résistance, notamment l'un des soulèvements du peuple algérien, à savoir la « bataille des fils de Sidi Sheikh Bouamama », dans laquelle le général français Leuti a été désigné pour tenter de réprimer et de mettre fin à cette résistance.
En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l'indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l'État algérien. Ali la Pointe propose des parties de bonneteau. Repéré par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Rattrapé par la police, il se fait arrêter. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l'exécution d'une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. Le FLN le contacte.
El Gusto, c’est l’histoire d’un groupe de musiciens juifs et musulmans, séparés par l’Histoire il y a 50 ans, et réunis aujourd’hui sur scène pour partager leur passion commune : la musique chaâbi.
Makhlouf Bombardier, hors du commun, décide d'être élu maire d'une dechra (village). Alors, il s'entoure de partenaires fiables pour organiser une très grande campagne pour son élection. Bombardier devient le maire du village et organise un festival international du film pour faire concurrence aux Journées cinématographiques de Carthage. Dans son action, il est poursuivi par la cour des comptes pour détournement d'argent. Alors, son ultime objectif est de devenir le président de la République.
Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d'Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. L'armée française décide de le rayer de la carte.
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, de l'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yassin. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
A la fin des années cinquante, pendant la période de l'occupation française et dans l'un des villages algériens, l'armée française a assiégé la population des femmes et des enfants et les empêche d'approcher le seul puits qu'ils alimentent en tirant sur tous ceux qui s'y rendent.
A travers la relation entre deux personnages, un gardien du cimetière et fossoyeur d'une part, et une personne venue en ce cimetière, qui lui demande de préparer de son vivant ses funérailles, d'autre part, c'est la chronique (assez réjouissante) de la vie dans ce lieu.
Pendant la décennie noire en Algérie, Rachida, une jeune institutrice d’Alger est violemment prise à partie par une bande de terroristes, dans laquelle se trouve un de ses anciens élèves. Il lui demande de placer une bombe dans son école, mais elle refuse d'obtempérer et on l'abat sur place. Elle survit et se réfugie avec sa mère, dans un petit village, mais la violence règne partout...
Alya, une jeune fille de douze ans, bêche un lopin de terre aride.
Une voiture de gendarmerie s'approche. L'un des gendarmes lui remet une lettre et l'informe que son frère aîné qui effectuait son service militaire dans la gendarmerie, est mort dans un accident.
Alors qu'il vit en quasi reclus, Malek, un topographe d'une quarantaine d'années, accepte, sur l'insistance de son ami Lakhdar, une mission dans une région de l'Ouest algérien. Le bureau d'études oranais, pour lequel il travaillait il y a encore peu, le charge des tracés d'une nouvelle ligne électrique devant alimenter des hameaux enclavés des monts Daïa, une zone terrorisée il y a à peine une décennie par l'islamisme.
Arrivé sur le site après plusieurs heures de route, Malek commence par remettre en état le camp de base - une cabine saharienne délabrée ayant déjà abrité une précédente équipe, venue à la fin des années 90, mais décimée lors d'une attaque des intégristes.
Dès les premières lueurs du jour, Malek se met au travail. Il procède aux premiers relevés topographiques, arpente les étendues autour du camp de base. Dans la nuit, son sommeil est perturbé par de puissantes déflagrations.
Djaffar, Hamid et quelques-uns de leurs amis, tous héros de la guerre d'indépendance algérienne, vivent progressivement, après l'euphorie de la victoire, une forme de désillusion à des degrés divers.